L’ENSAUVAGEMENT : UN DRAME FRANÇAIS Requiem pour les martyrs

mardi 10 août 2021
popularité : 5%


L’ENSAUVAGEMENT : UN DRAME FRANÇAIS
Requiem pour les martyrs



« 5 juillet 2020. Cette date, qui est celle de la mort du conducteur de bus et père de famille Philippe Monguillot, à Bayonne, a marqué le début d’un été sanglant, un été “orange mécanique” comme l’appellerait l’auteur à succès Laurent Obertone. Depuis, qu’ont fait les pouvoirs publics pour endiguer la vague de violence qui submerge la France ? Rien, ou si peu. Dans un numéro de Valeurs actuelles d’avril 2020, Véronique Monguillot, la veuve de Philippe, réclamait une « justice ferme ». « Il faut que le citoyen retrouve le sourire, qu’il retrouve une vie normale, qu’il se sente protégé, épaulé, de toute urgence, par notre gouvernement. Aucune famille ne doit plus jamais vivre ce que nous vivons depuis neuf mois. Aucun citoyen ne doit redouter l’heure du coucher, ce moment terrifiant ou toutes les angoisses surviennent. Personne ne doit vivre ou redouter la perte d’un être cher dans des circonstances gravissimes », ajoutait-elle, le ton grave, en accord avec la solennité du moment. Car, en douze mois, la liste des martyrs de l’ensauvagement s’est allongée. Il y a eu Théo, Stéphanie Monfermé, Éric Masson… La funèbre musique du fatalisme et du renoncement s’est malheureusement immiscée dans nos vies, dans le sillage de la lâcheté de nos gouvernants, de la peur de nommer les coupables et d’alimenter l’une des marottes de l’extrême droite. Car pour la gauche morale, le dilemme semble réglé d’avance : il vaut mieux laisser mourir nos compatriotes et nos enfants plutôt que laisser prospérer l’extrême droite. Ils sont les nouveaux collaborateurs. »

Source : Valeurs actuelles

Hélas, depuis la rédaction de ce texte, un affreux assassinat supplémentaire, L’immigré rwandais qui avait incendié la cathédrale de Nantes vient de tuer un prêtre

« Emmanuel Abayisenga, l’immigré clandestin rwandais qui avait incendié la cathédrale de Nantes, a tué le prêtre, le Père Olivier Maire, qui l’avait accueilli dans sa communauté mariale à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée).

Il a avoué aux forces de l’ordre avoir sauvagement tué un prêtre de 60 ans. Il avait pourtant reçu en 2019 une obligation de quitter le territoire français. »

Combien de clandestins en situations irrégulières laissés ainsi sur le territoire national, mettant en danger nos populations ? Jusqu’à quand tolérer l’inaction des gouvernements successifs et l’inadaptation de notre appareil judiciaire ?

Pourquoi cet homme n’était-il pas encore jugé pour l’incendie de la cathédrale de Nantes ?

Guy Barrey