Le totalitarisme commence toujours par la déformation de l’histoire

dimanche 3 mai 2015
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« Le totalitarisme commence toujours par la déformation de l’histoire »



« Ce qui est commun à tous les totalitarismes, c’est cette même foi aveugle dans l’Homme nouveau, l’homme déraciné, produit d’une loi religieuse ou d’un système idéologique, l’homme arraché au temps historique ».

« Monsieur le Président, chers collègues,

Ces derniers mois nous avons assisté à la destruction, par l’État islamique, d’œuvres inestimables du patrimoine historique des nations irakienne et syrienne. En regardant ces images consternantes de démolition de statues ou monuments préislamiques, on ne peut s’empêcher de penser aux Bouddhas géants de Bamiyan en Afghanistan, ou aux mausolées de Tombouctou.

Face à une telle folie destructrice, les systèmes de prédations organisés, dans les années 2000, par les autorités d’occupation américaine en Irak à partir du pillage du musée de Bagdad, apparaissent presque comme un moindre mal !

Ce qui est commun à tous les totalitarismes, à la Terreur, pendant la Révolution française, et ses dommages immenses pour le patrimoine chrétien français, au bolchévisme en Russie qui ne laissa presqu’aucune église debout, à la Révolution culturelle maoïste en Chine, aux talibans en Afghanistan, à l’Etat islamique en Irak et en Syrie, c’est cette même foi aveugle dans l’Homme nouveau, l’homme déraciné, produit d’une loi religieuse ou d’un système idéologique, l’homme arraché au temps historique.

Le totalitarisme commence toujours par la déformation de l’Histoire avant de passer à l’élimination pure et simple de l’Histoire.

Ceux qui aujourd’hui, au nom de leurs impératifs politiques, comme l’organisation de la substitution de population en Europe, s’emploient à tordre l’histoire de nos peuples et à dissimuler leurs éléments de civilisation, je pense en particulier au gouvernement socialiste en France en ce moment, ceux-là devraient réfléchir au fait qu’il n’y a pas si loin qu’on ne le pense entre l’effacement de l’Histoire et l’effacement de ses monuments historiques… »

Intervention d’Aymeric Chauprade au Parlement européen au sujet des destruction de l’État islamique, 30 avril 2015

Source

intervention au parlement européen

Ouvrages à consulter

La révolution française par Philippe Pichot-Bravard, éditions Via Romana,
Prix Renaissance 2015

Le coût de la révolution française, par René Sédillot, éditions Perrin, 1987

via romana

« Toute l’opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terme, définitivement l’Église. » (Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale, cité page 245, par Marie-Pauline Deswarte, professeur de droit constitutionnel dans son livre « La République organique en France »

la republique organique

Nicolas Chaudun, Le brasier, Le Louvre incendié par la Commune, Actes Sud, 2015

le brasier le Louvre incendié par la commune

« Vendée, du génocide au mémoricide »

« En 1789 les trois pays les plus peuplés du monde sont la Chine, l’Inde… et la France !

Avec ses 28 millions d’habitants la France est le pays le plus peuplé d’Europe. Dès 1795 la Russie nous ravit cette première place. Nous serons dépassés par l’Allemagne en 1866 puis par la Grande-Bretagne en 1911… De tous les peuples d’Europe nous sommes le seul dont la démographie s’infléchit au XIXe siècle. Pourquoi ?

Historiens et démographes nous expliquent que tout change « en profondeur », pour notre pays, dès les années 1790. On observe un « tournant démographique ». Le taux de natalité passe de 38.8 pour mille avant 1789 à 32.9 pour mille en 1800. On se marie moins et la fréquence des naissances illégitimes doublent en 20 ans. Pourquoi ?

Parce qu’il s’est passé une grande saignée. La République a inventé la guerre de masse et notre jeunesse repose dans des fosses communes de l’Egypte à la Russie. Mais ce n’est pas tout : la République a aussi inventé le massacre de masse : le « système de dépopulation » disait Graccus Babeuf en 1794, le génocide dirions-nous plutôt aujourd’hui.

La République élimine tout ce qui s’oppose à elle : « Nous ferons un cimetière de la France plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière » avait dit Carrier. Alors on tue à la baïonnette, au couteau, à la massue, au fusil… Alors on égorge, on noie, on guillotine… On assassine des hommes, des femmes, des enfants, des bébés, des prêtres, des nobles, des paysans, des artisans… (80% des victimes appartiennent au Tiers Etat). L’historien Pierre Chaunu pourra écrire que « la révolution française a fait plus de morts en un mois au nom de l’athéisme que l’Inquisition au nom de Dieu pendant tout le Moyen Age et dans toute l’Europe ».

En Vendée, la République planifie un génocide systématique. Le génocide possède ses théoriciens (Danton, Robespierre, St Just, Carnot, Barère…), ses maîtres d’œuvre (Carrier, Westermann, Turreau…), son « plan » (les « colonnes infernales »). Des décrets vont être votés qui visent ouvertement à « exterminer cette race rebelle » (Barère). Le décret du 01 août 1793 prévoit la déportation des femmes, des enfants et des vieillards. Le décret du 01 octobre 1793, plus radical, prévoit l’extermination de tous les habitants de la Vendée sans distinction d’âge ou de sexe.

Alors les colonnes républicaines tuent tout « sans distinction » (Caffin, commandant adjoint de la 3e colonne), même « les filles, les femmes et les enfants » (Cordelier, commandant de la 5e colonne). On allume les fours dans les villages et on y jette vivant les femmes et les enfants, même ceux des « patriotes ». Rien qu’au Petit Luc les soldats de la République tuent 110 enfants de moins de sept ans. Le général Grignon, commandant la 2e colonne se vante de tuer chaque jour « 2000 vieillards, hommes femmes et enfants ». On va même chercher les malades dans les hôpitaux ! Le général Westermann, le « boucher de la Vendée », écrira à la Convention (décembre 1793) : « Il n’y a plus de Vendée. Elle est morte sous notre sabre libre (sic) avec ses femmes et ses enfants (…) Suivant les ordres que vous m’avez donné, j’ai écrasé les enfants sous le pied des chevaux, massacré les femmes, qui au-moins pour celle-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé ». Hoche écrira en 1796 que plus de 600 000 Français ont péri en Vendée.

Si nous cumulons massacre des « indésirables », génocide vendéen, boucherie des guerres de la Révolution et de l’Empire (indissociables), la République a causé 2 millions de morts (Sédillot), soit davantage que les deux guerres mondiales réunies. 2 millions sur 28 millions ! Deux millions de personnes plutôt jeunes, surtout des hommes ! On comprend mieux la baisse du taux de natalité qui va suivre, les naissances illégitimes (plus moyen de se marier), et le tassement démographique du XIXe siècle. [...] »

Antonin Campana

Source :

genocide armenien francois hollande faites ce que je dis pas ce que je fais

Ouvrages à consulter

Reynald Secher, Vendée-Vengé, le génocide franco-français, éditions Perrin, 2006

Reynald Secher Vendée, du génocide au mémoricide, éditions du Cerf, 2011

Proposition de loi relative à la reconnaissance du génocide vendéen de 1793-1794

(Renvoyée à la commission des affaires culturelles et de l’éducation, à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

présentée par Mesdames et Messieurs
Lionnel LUCA, Véronique BESSE, Jacques BOMPARD, Alain LEBOEUF, Marion MARÉCHAL-LE PEN, Alain MARLEIX et Yannick MOREAU

Source :

assemblee nationale

Les violences et violations des droits de l’homme commises à l’encontre des catholiques au début du XXe siècle en France

Un seul chiffre suffit pour mesurer l’ampleur de cette violation de la liberté de l’enseignement, de la liberté de pensée et de culte, ainsi que de la propriété privée : 150 000 enseignants expulsés des écoles et établissements catholiques en 1905

eglise et armée

Ouvrages généraux

Jean Sévillia, Historiquement correct, éditions Perrin, 2006

Jean Sévillia, Historiquement incorrect, éditions Fayard, 2011

Claude Fouquet, Délires et défaites, une histoire intellectuelle de l’exception française, éditions Albin Michel, 2000


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