La parabole du Bon Samaritain ne peut pas s’appliquer à la politique d’immigration

mercredi 1er mai 2019
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La parabole du Bon Samaritain n’a jamais, ne peut et ne pourra jamais s’appliquer à la politique d’immigration



Vu dans un site catholique de qualité, Le forum catholique, cette analyse, fort juste : la parabole du Bon Samaritain n’a jamais, ne peut et ne pourra jamais s’appliquer à la politique d’immigration :

« Dans une interview au sujet de son dernier livre Le soir approche et déjà le jour baisse, le Cardinal SARAH a déclaré que la défense de l’immigration reposait sur une mauvaise interprétation des évangiles par les prêtres et les évêques : « Je crois fermement que la situation que nous vivons au sein de l’Eglise ressemble en tous points à celle du Vendredi Saint quand les apôtres ont abandonné le Christ, que Judas l’a trahi, car le traître voulait un Christ à sa manière, un Christ préoccupé par des questions politiques. Aujourd’hui nombre de prêtres et d’évêques sont littéralement « ensorcelés » par les questions politiques et sociales » etc….

J’en parle à mes soeurs, catholiques engagée (c’est-à-dire modernistes de gauche, c’est synonyme).

L’une m’avait déjà traité de facho et l’autre m’envoie une sorte de correction fraternelle et me traite à mots couverts de mauvais chrétien parce que je ne soutiens pas l’immigration de masse et les positions du pape François. Elle m’oppose la parabole du Bon Samaritain, qu’utilise d’ailleurs aussi le Pape François (mais il le fait de façon plus subtile en traitant de bons samaritains les ONG et personnes qui aident les migrateurs clandestins).

Ma réponse ci-dessous pourra peut-être intéresser certains :

Ma chère XXXX,

La parabole du Bon Samaritain n’a jamais, ne peut et ne pourra jamais s’appliquer à la politique d’immigration.

Dans cette parabole, Jésus répond à la question "qui est mon prochain ?" posée par un docteur de la Loi, pour comprendre "Tu aimeras ton prochain comme toi-même".
La réponse est qu’il peut être un inconnu, et même d’une autre communauté, mais à moins d’extrapoler c’est une personne physique qu’il rencontre personnellement.
Le "prochain" de la parabole n’est pas un "lointain" idéalisé que les bourgeois de droite et de gauche font venir par millions pour avoir des femmes de ménage, des peintres et des nounous bon marché ; les patrons pour alimenter le capitalisme mondialisé ; les mondialistes pour dissoudre les identités naturelles ; et pour d’autres se faire une belle âme avec de l’argent public et la souffrance du peuple.
Le Bon Samaritain pratique la charité privée, et la parabole ne peut pas s’appliquer aux Etats et aux politiques publiques, la défense des frontières étant clairement de l’ordre séculier qu’il faut laisser à César.

Enfin, la leçon ne porte pas sur "l’accueil de l’étranger" puisque le bon Samaritain n’invite pas la victime de l’agression à venir s’installer dans sa nation ; et ce n’est pas le Juif qui vient secourir l’étranger (de 20 Km), mais l’étranger qui fait soigner le Juif avec ses propres deniers. Elle porte non seulement sur qui est le prochain, mais aussi sur la dureté de cœur des clercs (des sortes de pharisiens) qui sont pires que le Samaritain (pourtant une sorte de mauvais juif) ; et la chute signifie aussi que Jésus ne s’adresse pas seulement aux Juifs mais à tout homme de bonne volonté.

Moi aussi je pourrais faire de l’exégèse de cuisine pour faire avancer mes idées politiques, par exemple :

• Les brigands seraient des millions d’immigrés musulmans, les clandestins et les racailles de banlieue issus de la diversité

• L’homme laissé à demi mort, ce serait un français victime de l’immigration de masse, qui subit les violences et les vexations d’une communauté conquérante, et qui doit fuir les zones de non droit pour protéger sa famille

• Le prêtre et le Lévite qui détournent le regard, ce seraient les mauvais évêques et mauvais pasteurs qui se font une belle âme avec l’accueil de l’étranger, qui inaugurent des mosquées géantes à Poitier, Reims et Mulhouse, et qui ferment les yeux sur les souffrances de leurs brebis, en particulier les couches les plus basses de la société qui doivent cohabiter dans les banlieues avec des populations exogènes qui leur sont hostiles.

• Le Bon Samaritain (un mauvais juif), ce serait un mauvais catholique (genre tradi ou orthodoxe ou un Cardinal africain) ; qui s’oppose à l’immigration de masse et à l’islamisation, et qui vient soigner les autochtones en leur faisant redécouvrir les richesses de leur culture et en leur enseignant la religion de leurs pères.

Bien entendu, cette concurrence victimaire ne mènera à rien parce que il n’y a pas les bonnes et les mauvaises victimes. Tout le monde est victime de l’immigration comme le dit si bien le courageux Cardinal Sarah. La charité bien ordonnée ne peut pas consister à nuire à l’un pour profiter à l’autre, comme dépouiller Pierre (de sa nation, de sa culture et de sa religion) pour habiller Mohammed (un ""migrant""). »

Site source à consulter :

le forum catholique