Aimez vos ennemis (Évangile selon saint Matthieu 5, 38-48)

mardi 16 juin 2020
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Aimez vos ennemis (Évangile selon saint Matthieu 5, 38-48)



« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent. Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre. Et si quelqu’un veut te poursuivre en justice et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui. À qui te demande, donne ; à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos !

Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. »

Oui, aimons nos ennemis et prions pour eux, prions notamment pour leur conversion, afin que, eux aussi, entrent dans une dynamique d’amour et prennent le Chemin montré par Jésus, Lui qui est « le Chemin, la Vérité, la Vie ».

Ceci ne signifie évidemment pas qu’il faille approuver, entériner les mauvaises actions de nos ennemis : celles-là, toutes les actions délictueuses, toutes les violences, nous les condamnons vigoureusement et fermement. De même ne peuvent qu’être très fermement condamnées toutes les haines s’exprimant envers la France. Il est vrai hélas que cette forme de haine a souvent pour origine une abyssale méconnaissance de ce qu’est la France, de ce qu’est son histoire, avec ses ombres certes mais aussi sa grandeur et ses valeurs civilisationnelles.

A cet égard, nous ne pouvons que pointer l’immense responsabilité des gouvernants de cette république, qui ne cessent de mentir, depuis des années, par omission, mensonges, falsification de l’histoire de notre beau Pays de France. Oui nous n’avons pas à rougir de l’histoire de France, mais plutôt à en être fiers et à la faire mieux connaître.

Nier les racines chrétiennes de la France, comme l’a fait en son temps le président Chirac, était grossièrement mensonger et attentatoire à notre histoire et à la France, issue du baptême catholique du roi Clovis et de ses preux et des rois qui, forts de l’onction du sacre, patiemment construisirent la France.

M. Macron, président de la république, a eu raison, de dénoncer le 14 juin dernier « la réécriture haineuse et fausse du passé ». Mais, pyromane se voulant tardivement à présent pompier, il est de ceux qui ont, à plusieurs reprises, invectivé notre Pays : nous n’oublions pas en effet que c’est le même homme qui, durant sa campagne électorale de 2017, a qualifié le colonialisme français de « crime contre l’humanité », ce qui est de toute évidence une contrevérité, une odieuse et scandaleuse calomnie. Un tel personnage n’aurait jamais dû pouvoir devenir chef de l’Etat. Prions donc pour lui mais aussi pour avoir, à l’avenir, à la tête de la France des dirigeants enfin dignes et respectueux de son histoire, de ses racines chrétiennes et de la vérité.

Guy Barrey
16 juin 2020