Père Marie-Antoine

mardi 10 décembre 2019
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Père Marie-Antoine, capucin



« Qui ne connaît la fameuse Basilique romane Saint-Sernin, à Toulouse. Voici qu’on lui donne enfin un écrin digne d’elle ! Sont en effet inaugurés ce mercredi 11 décembre 2019 : la place réaménagée avec ses nouveaux jardins qui attirent et retiennent déjà les visiteurs. Un lieu d’animation qui va maintenant compter à Toulouse, en cela une réussite aussi bien esthétique qu’urbanistique.

Nul doute que le P. Marie-Antoine, qui l’aimait tant, et a occupé tant de fois sa chaire, n’y ait mis du sien.

Aussi sera-t-il honoré par la ville de Toulouse et son maire Jean-Luc Moudenc en présence de nombreuses personnalités. Mgr Le Gall, archevêque de Toulouse, sera alors absent de Toulouse mais représenté par son vicaire général le P. Hervé Gaignard et le curé de Saint-Sernin le P. Vincent Gallois.

En présence du Provincial des Capucins de France le P. Éric Bidot, la Fraternité des capucins de Lourdes et son gardien le P. Jean-Marcel Rossini, de plusieurs membres de la famille du P. Marie-Antoine, de Jacqueline Baylé présidente de l’APMA, Association pour la mémoire du P. Marie-Antoine.

Seront dévoilées successivement les plaques du Parvis Saint Jean-Paul II, de l’Allée et du Buste du P. Marie-Antoine, de la Croix de mission. Avec notamment l’intervention du Fr Éric Bidot, provincial des Capucins de France, de Madame Hélène Baritou représentant la famille du Père et de Sébastien Langloÿs le sculpteur auteur du buste.

À l’issue du buffet offert par la Municipalité, après 12h30, l’APMA servira un lunch auquel vous êtes conviés dans la salle paroissiale à proximité, au fond de la rue des Cuges Saint-Sernin, elle-même à l’angle du presbytère.

À 16h. une messe sera célébrée par le P. Éric Bidot, à l’église du grand couvent des Carmes où repose le P. Marie-Antoine qui en fut le fondateur, il n’avait pas 32 ans.

Enfin, à 18h.30 le Maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, inaugurera la nouvelle mise en lumière de la Basilique.

Nous serons certainement très nombreux à applaudir cette métamorphose par l’urbanisme Joan Busquets de la place Saint-Sernin, digne enfin da sa Basilique romane admirée par le monde entier, lieu de pèlerinage millénaire, sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle. La place Saint-Sernin au cœur de la ville, a trouvé dans le P. Marie-Antoine son « veilleur ». (photo) »

Pour plus d’information : le site du diocèse de Toulouse :

Toulouse catholique

le site du P. Marie-Antoine :

association Père Marie-Antoine

Père Marie-Antoine de Lavaur, « le saint de Toulouse »

Le père Marie-Antoine (Léon Clergue) est né Lavaur le 23 décembre 1825.
D’une famille très chrétienne, tout enfant il n’a qu’un désir : être prêtre. Il suit sa vocation, entre au petit séminaire de l’Esquile à Toulouse à 11 ans, et poursuit sa formation théologique au Grand séminaire. Excellent élève, déjà apôtre, il fonde plusieurs associations : confrérie du Saint-Sacrement, confrérie des Hôpitaux, des Prisons ou celle des petits métiers. Il est ordonné prêtre le 21 septembre 1850 et aussitôt nommé vicaire à Saint-Gaudens. Sa piété, son dévouement, son amour des plus pauvres marquent un ministère qui fait époque.

C’est à Saint-Gaudens qu’il entend l’appel du saint François. Il revêt l’habit de l’ordre des Frères mineurs capucins au noviciat de Marseille le 13 juin 1955, et l’année suivante prononce ses vœux solennels. Presque aussitôt, les supérieurs lui confient le ministère de la prédication. Il est envoyé à Toulouse dès 1857, il a 32 ans pour fonder le couvent de la Côte-Pavée, qui sera sa seule résidence jusqu’à sa mort.
Les nombreuses missions -plus de 700 répertoriées- qu’il prêche le font nommer « l’Apôtre du Midi ». Ses prédications puissantes produisent des fruits extraordinaires, attirent les foules dans les églises et à la pratique des sacrements. Il reçoit de Dieu la grâce de convertir les pécheurs les plus invétérés.

Il sera surtout le grand ouvrier de Notre-Dame de Lourdes en sa qualité de confesseur qui lit dans les âmes et ramène la paix dans les cœurs, par le grand nombre de pèlerinages qu’il y conduit, et par les cérémonies populaires qui s’y déroulent encore et dont il est l’initiateur : processions aux flambeaux, du Saint-Sacrement, des malades…

Il est aussi le fondateur de Notre-Dame du Pech ou de Consolation à Lavaur.
Aucun genre de ministère, par la parole et une multitude d’écrits à grand tirage, ne lui est étranger : l’apostolat des enfants et des plus pauvres pour lesquels il propage l’Œuvre du Pain de Saint-Antoine de Padoue, l’éveil des vocations religieuses, son combat contre le mal sous toutes ses formes, la défense des droits de l’Église et du chrétien, la gloire de Dieu et la dévotion à l’Immaculée Conception… Par sa vie tout entière, qui est un chant d’amour à Dieu et à Marie.

Sa vie… un sentiment fort de la présence de Dieu même au milieu des plus dures épreuves et des persécutions, un amour dévorant pour ceux qui souffrent, la dure pénitence qu’il impose à son corps, et un modèle de vie religieuse : « Je meurs dans la pratique de la pauvreté, de l’obéissance, de la chasteté »

Le Père Marie-Antoine meurt en odeur de sainteté le 8 février 1907 dans le couvent de la Côte-Pavée qu’il a défendu jusqu’au bout. Plus de cinquante mille personnes assistent à ses obsèques.

Site source :

Albi catholique