Vénérable Père Marie-Antoine de Lavau

vendredi 24 janvier 2020
popularité : 4%


Les vertus héroïques du père Marie-Antoine de Lavaur (1825-1907) surnommé le « saint de Toulouse »



« Les vertus héroïques du serviteur de Dieu Marie-Antoine de Lavaur (François-Léon Clergue dans le siècle), prêtre profès de l’Ordre des Frères mineurs capucins ; né à Lavaur (France) le 23 décembre 1825 et mort à Toulouse (France) le 8 février 1907. viennent d’être reconnues à Rome, le 24 janvier 2020 »

Le P. Marie-Antoine, missionnaire capucin, a publié plus de 80 ouvrages, certains de très gros tirages, tout en menant 50 ans d’apostolat intense dans la plupart des régions de France. Il n’avait pas 30 ans quand il fonda le couvent de la Côte-Pavée à Toulouse, et il n’avait pas 40 ans qu’on l’appelait déjà « le Saint de Toulouse », grand contemplatif au pied du Tabernacle, apôtre de Marie dans tous les lieux qui lui sont dédiés, en particulier Lourdes où il introduit la procession aux flambeaux et toute la liturgie populaire, ami des pauvres et vivant pauvrement, d’une foi rayonnante qui lui ouvraient les cœurs.

Confesseur, convertisseur, on l’appelait le brancardiers des âmes. Le but de sa vie de meneur d’hommes, enseigner l’amour de Dieu, convertir. Ce sont donc ses enseignements qui sont réédités, prenant appui sur la vie du Christ, de Marie, de ses saints préférés, François d’Assise et Antoine de Padoue, Marie-Madeleine, Bernadette et Germaine de Pibrac, dont il a écrit les vies. Et montrant quand il le faut le chemin difficile de la résistance aux persécutions et à l’exil. Sa plume est nerveuse, entraînante ; avec force et clarté il trouve les mots du quotidien pour exprimer le destin tout surnaturel des hommes.

Dans les derniers livres parus aux Éditions du Pech, notons : « Un Pionnier de la Nouvelle évangélisation » de Jean-Marcel Rossini, capucin, chapelain des Sanctuaires et gardien du couvent capucin de Lourdes, préfacé par Éric Bidot, provincial des Capucins de France et le tout premier, qui le révéla en 2005 au public d’aujourd’hui : « Le Saint de Toulouse s’en est allé » aux Éditions du Carmel.

Lors de l’inauguration le 11 janvier dernier de la place Saint-Sernin merveilleusement réaménagée, par le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc, la voie carrossable autour de la Basilique a pris le nom d’Allée du P. Marie-Antoine et son buste, du sculpteur Sébastien Langloÿs, a été érigé dans les jardins. Sur la plaque : "Père Marie-Antoine, Prêtre, Frère mineur capucine, le « Saint de Toulouse » (1825-1907)

Missionnaire sur Toulouse et tout le Midi, il fut l’ami des pauvres et l’apôtre de Lourdes »

Un buste identique a été érigé en 2013 pour les 150 ans de l’introduction de la procession aux flambeaux à Lourdes par le P. Marie-Antoine, sur la montagne des Espélugues, à la fin du Chemin de croix, devant le Calvaire et les Grottes des Deux-Marie dédiées aux souffrances de la maternité. Tout le site a été aménagé en 1887 par le P. Marie-Antoine et les Grottes, qui ont des allures de cathédrale, réouvertes en 2015 par Mgr Brouwet.

Vous trouverez en pièce jointe le portrait le plus connu du Père. mais vous pouvez en trouver vingt autres sur le site

www.marieantoine.com en cliquant sur l’icône « Photos dans la partie supérieure de la page d’accueil.

Père Marie-Antoine de Lavaur, capucin, « le saint de Toulouse »

Le père Marie-Antoine (Léon Clergue) est né Lavaur le 23 décembre 1825.
D’une famille très chrétienne, tout enfant il n’a qu’un désir : être prêtre. Il suit sa vocation, entre au petit séminaire de l’Esquile à Toulouse à 11 ans, et poursuit sa formation théologique au Grand séminaire. Excellent élève, déjà apôtre, il fonde plusieurs associations : confrérie du Saint-Sacrement, confrérie des Hôpitaux, des Prisons ou celle des petits métiers. Il est ordonné prêtre le 21 septembre 1850 et aussitôt nommé vicaire à Saint-Gaudens. Sa piété, son dévouement, son amour des plus pauvres marquent un ministère qui fait époque.

C’est à Saint-Gaudens qu’il entend l’appel du saint François. Il revêt l’habit de l’ordre des Frères mineurs capucins au noviciat de Marseille le 13 juin 1955, et l’année suivante prononce ses vœux solennels. Presque aussitôt, les supérieurs lui confient le ministère de la prédication. Il est envoyé à Toulouse dès 1857, il a 32 ans pour fonder le couvent de la Côte-Pavée, qui sera sa seule résidence jusqu’à sa mort.

Les nombreuses missions -plus de 700 répertoriées- qu’il prêche le font nommer « l’Apôtre du Midi ». Ses prédications puissantes produisent des fruits extraordinaires, attirent les foules dans les églises et à la pratique des sacrements. Il reçoit de Dieu la grâce de convertir les pécheurs les plus invétérés.

Il sera surtout le grand ouvrier de Notre-Dame de Lourdes en sa qualité de confesseur qui lit dans les âmes et ramène la paix dans les cœurs, par le grand nombre de pèlerinages qu’il y conduit, et par les cérémonies populaires qui s’y déroulent encore et dont il est l’initiateur : processions aux flambeaux, du Saint-Sacrement, des malades…

Il est aussi le fondateur de Notre-Dame du Pech ou de Consolation à Lavaur.

Aucun genre de ministère, par la parole et une multitude d’écrits à grand tirage, ne lui est étranger : l’apostolat des enfants et des plus pauvres pour lesquels il propage l’Œuvre du Pain de Saint-Antoine de Padoue, l’éveil des vocations religieuses, son combat contre le mal sous toutes ses formes, la défense des droits de l’Église et du chrétien, la gloire de Dieu et la dévotion à l’Immaculée Conception… Par sa vie tout entière, qui est un chant d’amour à Dieu et à Marie.

Sa vie… un sentiment fort de la présence de Dieu même au milieu des plus dures épreuves et des persécutions, un amour dévorant pour ceux qui souffrent, la dure pénitence qu’il impose à son corps, et un modèle de vie religieuse : « Je meurs dans la pratique de la pauvreté, de l’obéissance, de la chasteté »

Le Père Marie-Antoine meurt en odeur de sainteté le 8 février 1907 dans le couvent de la Côte-Pavée qu’il a défendu jusqu’au bout. Plus de cinquante mille personnes assistent à ses obsèques. »

Site source :

Albi catholique