La Marche pour la Vie appelle les candidats à la présidentielle à dénoncer la nouvelle loi sur l’avortement et s’engagent à l’abroger

vendredi 25 février 2022
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La Marche pour la Vie appelle les candidats à la présidentielle à dénoncer la nouvelle loi sur l’avortement et s’engagent à l’abroger



Communiqué de la Marche pour la vie :

« La proposition de loi Gaillot prévoyant l’allongement du délai légal de l’avortement de 12 à 14 semaines à été adoptée le 23 février 2022, à 135 voix contre 47, au terme d’une heure et demie de discussions dans l’hémicycle, au cours de la dernière séance de la mandature. Cette loi permet désormais :

• L’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse
• L’avortement médicamenteux jusqu’à 7 semaines de grossesse
• La création d’un répertoire de médecins pratiquant des avortements
• Aux sages-femmes de pratiquer des avortements chirurgicaux
• La suppression du délai de réflexion de 48h
• De sanctionner les pharmaciens qui refuseraient de délivrer la contraception d’urgence

Seule la suppression de la clause de conscience propre à l’IVG n’a pas passée.
L’adoption de ce texte marque la fin d’un parcours législatif houleux et chaotique. Rejeté 3 fois par le Sénat, il a bénéficié du soutien de la majorité à l’Assemblée et de celui du ministre de la santé Olivier Véran, qui s’est félicité d’avoir trouvé « une voie apaisée » pour un texte « équilibré, mesuré, responsable ».

La Marche pour la vie dénonce le passage en force de cette loi, alors même que plusieurs instances médicales reconnues ont exprimé leur opposition à l’allongement du délai légal de l’avortement, compte-tenu de la dureté de l’acte. Elle salue le courage des quelques députés qui se sont opposés à l’adoption de ce texte.
Elle redit son opposition ferme et totale à ce projet de loi, qui permet le démembrement des fœtus, le mépris de leur droit le plus fondamental, met en danger la santé des femmes et ne tient pas compte de l’avis des professionnels de la santé.

La Marche pour la Vie continue d’appeler les candidats à la présidentielle à un sursaut d’humanité pour qu’ils dénoncent cette loi et s’engagent à l’abroger une fois élu. Elle appelle les candidats à mettre en place une politique de prévention de l’avortement, et de faire de la protection de la vie humaine, une grande cause nationale.
Enfin, elle rappelle que l’avortement est et restera un drame, et qu’il ne pourra jamais devenir un droit fondamental. Ce qui est fondamental, c’est le droit à la vie. »

Communiqué de Choisir la vie

Lors de la dernière séance de la mandature, et après un parcours législatif chaotique marqué par son opposition par le Sénat, la proposition de loi Gaillot prévoyant l’allongement du délai légal de l’IVG de 12 à 14 semaines de grossesse a finalement été adoptée hier par 135 voix contre 47.
Choisir la Vie salue le courage des 47 députés qui se sont opposés à ce texte mortifère.
Alors que le bien-être animal et la dénonciation de la violence animale s’invitent dans les débats de la campagne présidentielle, force est de constater que la majorité des députés n’a eu aucun état d’âme à faire basculer notre pays dans une véritable barbarie humaine.
En effet, comment qualifier l’écrasement du crâne du fœtus et son démembrement nécessités par l’acte d’IVG à ce stade avancé de la grossesse sinon par un acte de barbarie ignoble ?
Choisir la vie dénonce cette précipitation idéologique de nos gouvernants à faire voter ce texte et à faire fi de l’opposition des professionnels de santé et des instances médicales, parmi lesquels les gynécologues, qui ont alerté sur les atteintes graves à la santé de la femme que représentait la pratique de l’IVG à 14 semaines.
Choisir la Vie encourage les candidats à la présidence de la République comme tous les citoyens à définir une véritable politique d’accueil de la vie et de défense des femmes enceintes en difficulté et s’engage à poursuivre ses engagements en ce sens.