Macron mène sa guerre à lui pour s’attribuer une posture européiste et internationaliste, au mépris de l’honneur français

mercredi 5 juin 2024
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Macron mène sa guerre à lui pour s’attribuer une posture européiste et internationaliste, au mépris de l’honneur français

D’Hilaire de Crémiers dans Politique Magazine :

« […] Macron est plus sûrement encore l’héritier et le successeur d’Aristide Briand, l’homme de l’Europe, des États-Unis d’Europe et finalement de l’Europe allemande, qui de réunions internationales en traités et déclarations, permit à l’Allemagne de se réorganiser de 1924 à 1931 et priva la France de tous les fruits de sa victoire. Il mourut à peine un an avant l’accession d’Hitler au pouvoir. Il est l’un des responsables principaux de l’effroyable défaite de 1940. Mais il était bon républicain et il a droit à statues et à avenues en quantité. Macron parle aujourd’hui comme Briand hier. Il y a des rapprochements frappants ; il poursuit la même chimère d’une Europe dite pacifique et qui tourne à la rivalité et à la guerre. Et le voici qui joue maintenant les Paul Reynaud, se rêvant déjà victorieux de la dictature. Chacun sait comment se termine de telles rodomontades.

Il y a de l’indécence à écouter Macron, depuis l’Allemagne où il est reçu en visite d’État, fulminer des anathèmes qui visent une grande partie de ses compatriotes. Il n’a plus aucune retenue, mais il mène sa guerre à lui pour s’attribuer une posture européiste et internationaliste, au mépris de l’honneur français. Comme Chirac il y a vingt ans devant le Bundestag, il n’a cessé de louer l’Allemagne et sa culture sans jamais une référence à la France. Faut-il rappeler à Macron que le nazisme est proprement allemand et qu’il n’a rien d’une tradition nationale française ?

La série invraisemblable des minables qui gouvernèrent la France

Et Macron, pareillement, se situe dans la lignée des bradeurs de la IVe et de la Ve Républiques, du De Gaulle qui, en 1962, contrairement à toutes les promesses les plus solennelles, livra aux terroristes l’Algérie française et qui se trouva incapable de dominer réellement le mouvement de 1968, qui fut une conséquence non-dite mais certaine de 1962. Il est l’élève de Giscard qui ne croyait plus en la France et voulait devenir le premier président de l’Europe, de Mitterrand qui par lâcheté se soumit à l’Allemagne et conçut une Europe, dite franco-allemande, dans le renoncement à la souveraineté française.

Puis, il est le successeur de la série invraisemblable des minables qui gouvernèrent la France au cours des deux dernières décennies, les Chirac, Jospin, Sarkozy, celui qui eut l’audace de contourner le refus net des Français de la constitution européenne, Hollande, l’archi-nul qui ne pense qu’à lui et qui a trahi toutes les traditions de sa famille en détruisant systématiquement la notion même de famille en France.

Oui, Macron poursuit la même œuvre, en s’attribuant de plus une mission sur laquelle il s’est exprimé clairement au Forum de Davos en 2018 : éradiquer de France, d’Europe et du monde tout soupçon de nationalisme, au nom bien sûr de la morale de Kant, celle du mondialisme « humaniste ». Décidément, l’Allemagne et la pensée allemande occupent, sinon militairement, assurément intellectuellement, l’esprit de Macron, chef de l’État français, incapable de louer la France qu’il passe son temps à dénigrer. Comment voulez-vous qu’un tel homme puisse avoir seulement une pensée nationale française ? […] »

Source : Liberté magazine/ le salon beige

Au mépris des vies de tout un peuple, au mépris de la France, au mépris de la paix dans le monde. Prions le chapelet pour empêcher de telles horreurs.


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jeudi 12 septembre 2024

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