« Les racines chrétiennes de la France n’ont jamais revêtu une importance aussi capitale qu’aujourd’hui »
« Général à la retraite, Didier Tauzin est candidat à l’élection présidentielle de 2017. Il est pour cela soutenu par l’association politique Rebâtir La France »
Extraits
« R&N : L’immigration sera bien évidemment au cœur des thématiques de la présidentielle. Quelle sont vos propositions dans ce domaine ? Une inversion des flux migratoires est-elle envisageable ? Si oui, comment ?
Général Didier Tauzin : L’immigration est effectivement un enjeu majeur du XXIe siècle. Des projections statistiques mettent en avant que la population africaine sera de 4 milliards d’ici 2050. A contrario, la population européenne vieillit et sa natalité est souvent en deçà du fatidique seuil de renouvellement générationnel. Au vu des différences de richesse et de développement entre ces deux continents, il est évident que les flux migratoires Sud-Nord vont avoir tendance à s’amplifier, surtout si les occidentaux favorisent la création de monstres tels que l’État Islamique. Aussi, il est impératif de prendre dès aujourd’hui des mesures fortes pour envisager l’avenir avec sérénité. Tout d’abord, nous devons arrêter pour une longue durée – au moins vingt ans – d’accueillir des populations étrangères que nous ne savons pas intégrer. Il est essentiel que nous prenions tous les moyens nécessaires à cet arrêt migratoire, en rétablissant nos frontières et le contrôle de celles-ci, mais également en révisant les critères d’obtention de la nationalité Française. En sus, il nous faut refaire nation, c’est-à-dire redevenir nous même pour assimiler les immigrés et enfants d’immigrés non-assimilés. Ceux qui ne souhaiteront pas rester et devenir Français seront incités à repartir dans leur pays d’origine. Toutefois, la loi sera la même pour tous, et j’entends prévoir la possibilité de renvoyer les étrangers commettant des délits graves ou des crimes en France. Une fois le contrôle de nos frontières assuré, nous devons impérativement lancer un grand plan d’aide au développement de l’Afrique. Antithèse du colonialisme, ce plan doit permettre de créer des partenariats avec les pays africains afin de les aider, non pas à établir des démocraties à l’occidentale comme le veut la doxa universaliste actuelle, mais à pacifier et stabiliser leur sociétés, lancer leur économie et assurer la pérennité de leurs cultures. Cette aide au développement est absolument capitale si nous ne voulons pas connaître une situation d’invasion migratoire d’une ampleur sans comparaison avec celle que nous connaissons actuellement !
R&N : Face à l’islam qui s’étend de plus en plus en France, quelle place donner aux racines chrétiennes de la France ? Ces racines ont-elles même encore un sens ?
Général Didier Tauzin : Coupez les racines d’un arbre, il meurt. Il en va de même d’un pays. Les contorsionnistes de l’histoire ont beau ressasser à longueur de temps que la France est le fruit d’apports étrangers, que l’Islam a participé à la création de la France, il n’en reste pas moins que les racines de la France sont catholiques, mais elles sont aussi gréco-latines et celtes par endroits... Mis à part pour les idéologues qui ont perdu contact avec le réel, il est manifeste que notre civilisation est intrinsèquement liée à la chrétienté.
Beaucoup souhaitent les voir inscrites dans le marbre de la constitution, pour ma part, je considère qu’elles ont leur place dans la Grande Charte Nationale que je veux instaurer et qui a pour vocation de rappeler et de fixer des repères communs à tous les Français ; ces repères devant être les étais de notre avenir. En conséquence, je souhaite que nous, Français de tous bords, soyons conscients et fiers de notre culture et de notre héritage chrétien. Par cela, je ne demande pas à tous les Français d’aller à la messe, mais seulement d’être conscients de l’héritage qu’ils ont reçu, de l’accepter et de tacher de le faire grandir.
Je suis convaincu que les racines chrétiennes de la France n’ont jamais revêtu une importance aussi capitale qu’aujourd’hui ! En effet, la nature a horreur du vide ; il s’en suit que par le déracinement imposé pour promouvoir un modèle d’homme nouveau, les élites républicaines ont ouvert un boulevard à la propagation de l’Islam.
Encore une fois, admettre l’héritage chrétien de la France n’est pas établir une obligation de culte, tout comme reconnaître que les Francs sont nos ancêtres n’est pas rétablir les pratiques païennes. Simplement, en le réaffirmant, nous assumons ce que nous sommes et par la même, opposerons un enracinement et une transcendance à l’idéologie salafiste.
R&N : Dans son nouveau livre, Un quinquennat pour rien, Eric Zemmour écrit que « l’état-major de l’armée sait qu’un jour viendra où il devra reconquérir ces terres devenues étrangères sur notre propre sol. Le plan est déjà dans les cartons, il a pour nom Opération Ronces. ». Indépendamment de la question de la véracité de cette affirmation, faudra-t-il passer par de telles mesures pour éviter une guerre civile en France ?
Général Didier Tauzin : Il n’y a rien de pire que la guerre, mis à part la guerre civile. J’en ai connu quatre [1]. Gouverner étant l’art de prévoir, il faut effectivement envisager la nécessité d’une intervention dans ce qu’Éric Zemmour nomme « les terres devenues étrangères ». Néanmoins, je me refuse à la considérer comme la seule solution viable au problème tant que nous n’aurons pas tout mis en œuvre pour l’éviter. Depuis des années, tout est mis en œuvre pour briser la cohésion nationale ; pour ghettoïser les banlieues, faisant de celles-ci le terrain de jeu de l’État Islamique qui n’en demandait pas tant ; pour briser les mains tendues entre les Français « de souche et de branche » ; pour étouffer toute tentative de réconciliation. Je crois que nous pouvons, et devons éviter la guerre civile en menant une politique ferme et juste. Mon expérience de l’ÉPIDE [2] m’a enseigné ceci : il est illusoire de demander aux individus « non assimilables » d’aimer une France représentée par Sarkozy, Hollande ou Fabius. En revanche, je sais qu’ils ne demandent qu’à épouser la France de Bigeard et Tabarly, celle de Bayard et de Saint Louis. A partir de ce renversement, s’ils veulent devenir Français, nous les y aiderons. S’ils ne le veulent pas ? Nous les affronterons.
R&N : Vous venez d’être élu et avez formé votre gouvernement. Quelles sont les premières mesures que vous prenez ?
Général Didier Tauzin : Je commence par poser trois questions aux Français par voie référendaire.
La première porte sur l’instauration d’une Charte de la Nation Française. Celle-ci a pour vocation de réaffirmer les conséquences pratiques de notre civilisation européenne et de notre culture française. Depuis quarante ans, par un relativisme destructeur, les politiques sapent nos racines pour nous entraîner dans ce que nous abhorrions auparavant, à savoir « un changement de civilisation ». De ses racines, la France s’est construite et a développé une certaine conception de l’homme et de sa dignité, de ses devoirs et de ses droits. Bref elle présente une culture que nous devons respecter si nous ne voulons pas nous renier. Ainsi, cette Charte rappellera que l’homme n’est pas un être immanent, qu’il est composé d’un corps et d’une âme, que la femme et l’homme sont également dignes, etc. De ces fondamentaux, nous tirerons des principes qui s’appliqueront à tous ceux qui vivent sur notre territoire. Ce referendum prévoira également son articulation avec le président, sa valeur et sa place relativement à la constitution.
Le deuxième référendum interroge les Français sur la prééminence des lois et coutumes françaises sur le droit international. Nos participations à l’OTAN et à l’UE seront ainsi remises en question. Pour cette dernière, nous prendrons le temps d’amorcer la restructuration de notre État et de la société avant de la quitter ou de la changer si tel est le souhait des Français. Quant à l’OTAN, il est nécessaire de quitter sa formule actuelle qui pourrait nous entraîner dans des guerres aux résultats délétères. Il faut donc, soit revoir sa formule en y incorporant notamment la Russie, soit la quitter définitivement et lier notre pays avec ceux qui partageront la même vision internationale que nous.
Le troisième référendum porte sur une pause migratoire d’une vingtaine d’années. Cette pause n’est pas un refus de l’autre, mais une nécessité pour notre pays. Nous n’assimilons plus les populations étrangères qui viennent s’installer sur notre sol au nom d’une vision dévoyée du rôle de la France. Les lois et la culture d’un pays, quel qu’il soit, ne sont pas modulables selon l’envie de chacun : elles sont la condition sine qua none de l’existence de la société. En France, nous demandons aux Français de s’adapter, de changer leurs coutumes et leurs mœurs pour ne pas provoquer de troubles, c’est le monde à l’envers ! La loi s’appliquera à tous, sans exception, et les contrevenants n’auront d’autres choix que de s’y plier ou de partir. Cependant, il ne faut pas croire que la seule pause migratoire résoudra le problème : notre justice, notre sécurité intérieure et nos relations diplomatiques devront également être rénovées pour obtenir des résultats probants.
Ainsi, ces trois référendums ont pour objectif de réaffirmer la souveraineté de la France et de retisser le lien social entre les français ; en clair il s’agit tout simplement de reprendre en main notre avenir politique.<code>
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