Louis XVI le Bienfaisant

samedi 21 janvier 2017
popularité : 6%


Louis XVI le Bienfaisant (1754-1793)



En mémoire du roi Louis XVI, assassiné le 21 janvier 1793, en union de prière avec ceux, de plus en plus nombreux, qui prient pour sa mémoire, le salut de son âme et le salut de la France, ainsi que pour le retour salvateur en France d’une Royauté bénie de Dieu.

« Pour ceux d’entre vous qui seraient surpris de voir à quel point les historiens à la solde des loges ont faussé l’opinion sur Louis XVI, je leur citerai seulement le jugement d’un contemporain, bien placé et compétent, celui du prince Henri de Prusse, frère du Grand Frédéric ; Il disait au Maréchal de Ségur :

Ce qui m’a le plus surpris, c’est votre roi. Je m’en étais fait une toute autre idée. Je fus étonné, en causant avec lui, de voir qu’il était si instruit, qu’il avait des idées fort justes en politique, que le bonheur de son peuple l’occupait entièrement, qu’il était rempli entièrement de sens. S’il acquiert un peu de force, il sera un excellent roi.

Marquis de la Franquerie

En le voyant on admirait sa belle constitution, sa bonté naturelle, son âme franche et tout un ensemble de dispositions intellectuelles et morales qui faisaient augurer à toute la France un règne béni.

Les historiens du temps nous apprennent qu’à l’avènement de Louis XVI les cris de : Vive le Roi ! qui commencèrent le matin ne furent interrompus qu’au coucher du soleil. La joie de la France entière fut comme celle d’une famille. On s’arrêtait dans les rues, on se parlait sans se connaître, on embrassait les gens de sa connaissance. Cet avènement fut salué comme une brillante aurore. Les Provinces témoignèrent une sorte d’ivresse dont on n’avait jamais vu pareil exemple, et Paris manifesta un enthousiasme indicible lorsque le jeune roi, âgé de vingt ans, fit son entrée solennelle dans la capitale…

le 16 mai 1774. » Tous ces témoignages prouvent avec éclat que le peuple était toujours passionnément attaché à son Roi, que les manœuvres sataniques des sociétés secrètes n’étaient point encore parvenues à entamer le front populaire de la monarchie, à ce moment encore demeuré intact. Déjà, cependant, les sectes avaient arrêté leur plan ; le jour du Sacre à Reims, le 11 juin 1775, la franc-maçonnerie avait fait afficher sur tous les murs de la ville le placard suivant : « Sacré le 11, massacré le 12. »

Le premier acte du jeune Souverain fut la visite des pauvres et des malades de l’Hôtel-Dieu. Ayant constaté l’exiguïté des bâtiments, il les fait agrandir de trois mille lits ; puis, pour soulager la classe indigente, il institue dans les diverses provinces du royaume des ateliers de charité afin que les pauvres ne reste pas oisifs – grand exemple à méditer de nos jours où le chômage ne sévit que trop et où nombre d’ouvriers préfèrent toucher une allocation et ne rien faire.

« Nommer le roi : père du peuple, ce n’est pas faire son éloge, c’est sa définition », disait La Bruyère. Jamais définition ne fut plus exacte que pour Louis XVI.

Marquis de la Franquerie

Pour tout observateur impartial, le règne de Louis XVI, s’il ne se fût terminé par la Révolution, eut été l’un des meilleurs et des plus glorieux pour la France. Or l’Histoire montre, non seulement que jamais la France n’a désiré la Révolution – celle-ci ayant été déclenchée par une conjuration impie à la solde des puissances judéo-maçonnico-protestantes des pires ennemis de la France et de la Chrétienté – mais encore que le roi ne pouvait et n’aurait rien pu faire pour l’éviter, tant les sociétés secrètes avaient noyauté tout les rouages de l’Etat et l’immobilisaient.

Marquis de la Franquerie

Malgré l’envahissement de ses appartements, les menaces de mort, les violences de toute une populace soudoyée, le roi, devant les piques prêtes à le transpercer, resta impassible, sans manifester la moindre frayeur ; avec le calme d’une âme juste qui ne craint pas la mort, il le dit lui même :

« L’homme de bien qui a la conscience pure ne tremble jamais. » Il ne céda pas.
« Ferme dans sa dignité d’homme et sa foi de roi, ce petit-fils d’Henry IV et de Louis IX, en ne cédant pas, s’est acquis à l’admiration de l’Histoire un titre qui ne pourra jamais lui être contesté. »

Marquis de la Franquerie

Site source à consulter

royalistes Louis XVI le Bienfaisant