Nier que des hommes sont assassinés parce qu’ils sont Chrétiens, dessert la vérité et le combat pour la justice :
n’ajoutons pas le mémoricide au génocide !
n’ajoutons pas le mémoricide au génocide !
Deux communiqués de la Présidence de la République française font honte à la France et bafouent la vérité. Le premier concernait le martyr des 21 hommes coptes, décapités par les islamistes parce qu’ils étaient chrétiens ; le second concerne les 148 étudiants assassinés au Kenya parce qu’ils étaient chrétiens.
Au mois de février dernier, l’Etat islamique décapitait 21 coptes d’Egypte, non parce qu’ils étaient égyptiens, mais bien parce qu’ils étaient chrétiens.
Mais la Présidence de la République française, dans un communiqué, s’est bornée à condamner « l’assassinat sauvage de 21 ressortissants égyptiens », sans aucune mention du véritable motif de leur exécution barbare et sommaire.
Jeudi saint, des islamistes ont pris d’assaut une université au Kenya « parce qu’elle éduquait de nombreux étudiants chrétiens » et tué les étudiants qui ne récitaient pas la profession de foi musulmane, concrètement donc les chrétiens, avec pour bilan 148 morts.
Dans son nouveau communiqué, la Présidence de la république indique :
« Le président de la République exprime sa solidarité avec le peuple kenyan, qui doit faire face au terrorisme le plus abject, celui qui s’attaque à la jeunesse, au savoir et à l’éducation.
Il s’associe à la douleur des nombreuses victimes de l’attaque contre l’Université de Garissa et présente ses condoléances au Président du Kenya, Uhuru Kenyatta.
La France se tient aux côtés des autorités kenyanes et est prête à coopérer avec elles dans la lutte contre le terrorisme. »
Même omission, même mensonge par omission. « Cachez ces Chrétiens que je ne saurais voir ! »
Aussi, peut-on reprendre, la question que posait Mgr Batut après l’assassinat des 21 Coptes :
« D’où vient le fait qu’il paraît impossible à certains de nos dirigeants de reconnaître qu’il y a des pays où les chrétiens sont persécutés ou même assassinés parce qu’ils sont chrétiens, et non parce qu’ils sont égyptiens ou libyens ? Reconnaître cela serait-ce attentatoire à la laïcité ? J’affirme aujourd’hui haut et fort que si – ce qu’à Dieu ne plaise – certaines personnes le pensent, même et surtout si elles ont de hautes responsabilités au sommet de l’État, ce n’est pas à leur honneur, ni à l’honneur de la France. Et la situation du monde est trop grave en ce moment pour que, chrétiens ou non, nous puissions nous résigner à avoir honte de notre pays. »