Radicalité et radicalité
La radicalité du christianisme réside dans toutes les formes de la charité, de la paix, de la pauvreté, de l’humilité, de la douceur et de la paix
La radicalité du christianisme réside dans toutes les formes de la charité, de la paix, de la pauvreté, de l’humilité, de la douceur et de la paix
Alors que le nouveau plan gouvernemental prévoit la mise en place d’un quatrième plan gouvernemental de « déradicalisation », Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :
"Macron après Hollande.
Voici qu’un quatrième plan gouvernemental de « déradicalisation » est annoncé.
Il est évidemment une tentative de réponse au fait que selon les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur 19745 individus – admirons la précision – seraient fichés comme étant des « islamistes radicaux ». C’est-à-dire des terroristes ou complices de terroristes en puissance. Ce qui est évidemment énorme.
Mais on sait bien que ce sont par dizaines voire par centaines de milliers que se comptent les musulmans admirateurs des jihâdistes. Ainsi, le prénom Ben Laden, l’auteur des attentats du 11 septembre 2001 à New York a-t-il, après cette date, été le plus donné dans la population islamique de l’agglomération toulousaine et de même semble-t-il dans la plupart des quartiers de même nature.
Face à cela, le long et affligeant déni de réalité sur les phénomènes de l’islam tend heureusement à s’estomper. Néanmoins, on peut encore lire dans la presse de ce jour le titre que voici : « À l’école, les conflits liés à la religion s’étendraient ».
Manière d’amalgamer, prudemment, toutes les religions dans le concept unique de religion et de mettre dans un même sac, comme on ne cesse de le lire ou de l’entendre, les intégrismes islamiques, juifs ou chrétiens. Comme s’ils étaient porteurs d’une même dangerosité terroriste !
Et comme si, pour ce qu’il en est de la radicalité, celle du christianisme ne résidait pas dans le modèle du Christ ou de saints aussi radicaux que François d’Assise, dans toutes les formes de la charité, de la paix, de la pauvreté, de l’humilité, de la douceur et de la paix.
La plupart des musulmans n’aspirent certes naturellement qu’à la paix et à la justice. Mais nonobstant cela, la vérité est que leur modèle de vie est celui que conditionne totalement l’exemplarité mimétique de leur prophète Mahomet, créateur d’une désormais millénaire théocratie totalitaire qui ne se réduit pas au concept, d’origine chrétienne, de religion. Ce qu’affirmaient naguère notamment les très écoutés docteurs islamiques, Hani et Tariq Ramadan.
La vérité, c’est que la seule déradicalisation possible des masses musulmanes fondamentalistes ne peut passer que par la désacralisation et la libre critique des textes de l’islam : Coran et Hadîths. C’est ce que le maréchal Al-Sissi lui-même a eu un jour le courage de rappeler alors qu’il parlait, au Caire, devant le recteur et l’assemblée de l’université Al Azhar :
La « déradicalisation » des musulmans radicaux ne pourra donc être obtenue qu’en attaquant, conformément à l’étymologie du mot, l’islamisme à sa racine.
Il faut pour cela, rédigé soigneusement par les meilleurs islamologues, éditer et diffuser un ouvrage de lecture critique du Coran et des Hadîths.
C’est ce que nous avons un peu anticipé avec nos deux modestes travaux : « Dieu et les hommes dans le Coran » et « L’islam ou la soumission au prophète » (portant sur les hadîths).
Sans quoi les dispositions prises par le ministère de l’Éducation Nationale ne conduiront qu’à une « blanqueroute » !"
Bernard Antony, président de l’AGRIF (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne)
AGRIF on ne déradicalisera pas dans le déni de la réalité de l’islam