Saint Lubin, évêque de Chartres

mercredi 14 mars 2018
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Saint Lubin, évêque de Chartres († v. 557)



« Lubin naquit, sous le règne de Clovis, à la fin du V siècle, près de Poitiers, dans une famille d’agriculteurs. Il gardait les bœufs de ses parents quand il rencontra un moine de Nouaillé, Novigile, auquel il demanda d’écrire les lettres de l’alphabet sur sa ceinture pour qu’il pût les apprendre. Ayant ainsi appris à lire et à écrire, encouragé par son père, il entra à l’abbaye de Ligugé dont il devint réglementaire et cellérier, tout en continuant à étudier, singulièrement la nuit où il voilait la fenêtre de sa cellule pour ne pas déranger le sommeil de ses frères.

Après huit ans de vie monastique, il obtint, sur les conseils du diacre Nileffus, la permission d’aller dans le Perche pour visiter le saint ermite Avite près duquel il rencontra le saint diacre Calais qui lui conseilla de ne pas s’attacher à une église particulière, ni d’entrer dans un petit monastère.

Lubin conçut le projet d’imiter Avite en se retirant dans quelque solitude, mais le saint ermite lui conseilla d’attendre encore quelques temps dans un cloître avant de s’y résoudre. Lubin, sur la route du monastère de Lérins, rencontra un moine de cette abbaye qui le dissuada de s’y présenter et l’emmena à l’abbaye de Javoux, puis à l’abbaye de l’Ile-Barbe, près de Lyon, où il demeura cinq ans.

L’évêque Ethérius de Chartres, connaissant la réputation de sainteté de Lubin, qui avait miraculeusement arrêté un ouragan et un incendie, l’ordonna diacre et l’établit abbé du monastère de Brou où, devenu prêtre, il continuait à faire des miracles. A la mort de l’évêque Ethérius (544), Lubin fut, contre sa volonté, élu évêque de Chartres, avec le consentement du roi Childebert.

Lubin fut un évêque attentif qui, après avoir organisé le service divin dans sa cathédrale confiée, dit-on, à soixante-douze chanoines, visita maintes fois son diocèse.

La grâce des santés rendit fort recommandable l’évêque Lubin. Il n’y eut en effet point de malades dans son diocèse qu’il ne guérît par le crédit qu’il avait auprès de Dieu. Par sa seule prière : il remit en santé un hydropique désespéré des médecins ; un aveugle qui avait perdu la vue depuis huit ans, la recouvra aussitôt qu’il se fut mis en oraison pour lui ; une fille possédée du malin esprit fut délivrée en touchant avec foi le bord de son habit. Deux jeunes garçons possédés aussi du démon en furent garantis en usant d’un aliment que le saint avait béni. Il guérit encore par la prière et en la présence du Roi Childebert plusieurs fébricitants et d’autres malades ; par le seul signe de la Croix, il éteignit un grand incendie qui s’était allumé dans Paris. Par ce même signe redoutable, il détourna de sa demeure et de toute la campagne voisine un horrible tourbillon qui ravageait les champs d’alentour.
Le bréviaire de Chartres dit qu’il ressuscita une fille de Châteaudun et la rendit en pleine santé à Baudelin son père.

Les sept dernières années de la vie de Lubin furent affligées d’une longue maladie qui ne l’empêcha pas de continuer ses visites pastorales ni de participer au cinquième Concile d’Orléans (28 octobre 549) et au second concile de Paris (552). Il mourut le 14 mars 557 et fut inhumé dans l’église Saint-Martin du Val, dans les faubourgs de Chartres. »

Source :

le salon beige

Evêque de Chartres (✝ v. 556)

« Originaire de Poitiers, ce paysan devint moine à l’abbaye de Ligugé, puis il fut l’un des plus célèbres évêques de Chartres. Par ses prières, il sauva la ville de Paris d’un horrible incendie. Il y vint d’ailleurs en 551 pour le second concile de Paris. Nous y avons sa souscription.

"Selon sa biographie qui fut très légendaire au Moyen Age, il fut moine et abbé de Brou(*) avant de gouverner l’Église de Chartres avec zèle et piété."
Saint Lubin, évêque de Chartres, est au calendrier liturgique de ce diocèse au 17 septembre en tant que mémoire.

Paroisse Saint-Lubin-du-Perche- diocèse de Chartres.

Chercheur de Dieu, Lubin aspirait à la vie monastique. Il fut un temps religieux sous la houlette de saint Avit puis se retira avec quelques disciples dans la solitude du Perche, à Charbonnières. Où il fut repéré par l’évêque, Aetherius, qui l’ordonna diacre et lui confia le monastère de Brou. A la mort d’Aetherius, Lubin fut élu pour lui succéder.

Evêque, il ne modifia en rien l’austérité de sa vie. Il travailla à restaurer en Gaule la discipline de l’Eglise, à organiser son diocèse ; il participa aux conciles d’Orléans (549) et de Paris (551) et mourut vers 557.

De nombreuses églises du diocèse lui sont dédiées.

(*) Un internaute nous signale :
"il s’agit de Brou (monastère St.Romain) en Eure-et-Loir"
Au 14 mars du martyrologe romain : À Chartres, vers 557, saint Lubin, évêque.

Martyrologe romain »

Source :

nominis Saint Lubin de Chartres

Sur le vitrail de saint Lubin à Chartres

hodiemecum Saint Lubin évêque de Chartres