Nouvel attentat islamique : l’affaire du couteau fantôme en céramique : le mensonge de trop
« Qui donc a vu le couteau fantôme en céramique de l’attentat de la Direction du Renseignement de la Préfecture de Police de Paris ? Apparemment, c’est une « source proche du dossier » qui l’avait signalé au moment où les officiels, avec une promptitude remarquable, arrivaient sur les lieux, préoccupés, on le comprend volontiers, de rassurer l’opinion. Hélas pour eux, plus ils ont tenté de la rassurer, plus les détails de cette tragique affaire ont-ils été divulgués, et plus s’est révélée la véritable affaire au-dessus de l’affaire, pire sans doute que l’attentat en lui-même : c’est l’incurie, l’incompétence, l’irresponsabilité, la schizophrénie idéologique, et de là, cerise sur le gâteau, l’insolence de ceux qui prétendent nous gouverner.
Les informations sont arrivées ainsi : d’abord trois blessés, dont un très grièvement. Puis on annonça trois morts, puis quatre. Mode opératoire : une arme blanche, un « couteau en céramique avec une lame de 33 centimètres »[1] précisait-on alors pour expliquer le passage de « l’assaillant » sous les portiques de sécurité, sans détection. Mais alors sont naturellement apparues des questions gênantes : pourquoi justifier un passage sous les portiques d’une personne qui, en principe, en était dispensée du fait de son habilitation secret-défense ! Et comment peut-on massacrer quatre personnes et en blesser une cinquième avec ce genre de couteau, à la lame si fragile ?
Le 22 mai 2018, ce site publiait le blog « Les couteaux de Dieu ». Commentant les dernières consignes de Daesh, il attirait l’attention sur le nouveau mode opératoire qu’il recommandait. Mais il n’était pas question de couteaux en céramique, et le texte n’imaginait pas la France et son État frappés en ce lieu précis. Nous sommes nombreux à avoir ainsi perçu la fébrilité de nos responsables politiques se rendant compte de l’extrême gravité de cet attentat du fait même de sa cible, tant au plan symbolique que réel. D’où leur précipitation, au point que, pour certains, ils étaient même sur les lieux de l’attentat avant les enquêteurs ! Le quartier fut bouclé, comme si l’on avait craint l’explosion d’une bombe ou l’attaque de complices. L’affolement explique peut-être les cafouillages de la communication du Ministre de l’intérieur et ses silences. Mais ils ne sauraient justifier ses mensonges, ni ceux de l’appareil d’État.
Les développements de l’enquête laissent en effet peu de doutes à ce sujet : on sait désormais que, contrairement aux déclarations, il n’y a jamais eu de « couteau en céramique avec une lame de 33 centimètres ». L’assassin avait en fait acheté le matin même deux couteaux à lame métallique avec lesquels il a perpétré son attentat. Il n’a pas eu de portique de sécurité à franchir. Mais alors, que vient donc faire ici cette histoire du couteau en céramique ? Pourquoi a-t-elle été inventée de toutes pièces ? A-t’on envisagé un moment, dans les hautes sphères, de cacher que le meurtrier disposait de toutes les accréditations pour échapper aux contrôles, de cacher qu’on pouvait aussi simplement que cela assassiner les agents de la plus ancienne et vénérable maison du renseignement français ? De cacher derrière d’inexplicables « pétages de plomb » et autres « coups de folie » que notre sécurité, nos secrets-défense, notre crédibilité internationale sont à la merci de l’infiltration de jihadistes en puissance ? De cacher qu’on n’avait rien fait pour prévenir le drame malgré tous les signaux avant-coureurs, car le système s’était trouvé neutralisé (et il l’est toujours), jusqu’à son ministre, par les injonctions de la religion du saint Progrès. Le jihadiste s’est en effet révélé être un fonctionnaire noir – antiracisme ! – et handicapé – « validisme » ! – et converti à l’islam depuis 10 ans – vivre ensemble ! – et habitué de telle mosquée vouée au salafisme – islamophobie ! – et radicalisé depuis quelques années au moins – pas d’amalgame ! Voilà ce qu’on aurait, semble-t-il, essayé misérablement de couvrir avec cette histoire de couteau fantôme.
Aussi, lorsqu’a été révélé que ce couteau céramique était une sorte de couteau de Lichtenberg, c’est-à-dire selon la formule paradoxale de ce philosophe allemand, un couteau sans manche auquel il manque la lame, c’est notre État Potemkine et son gouvernement Lichtenberg qui ont été mis à nu : des ministres et des chefs sans autorité ni responsabilité, auquel il manque toute forme d’honneur. Tout ce qu’il en reste, c’est ce qui se donne à voir : une façade d’orgueil, d’arrivisme et de vernis idéologique qui pense administrer notre pays mais que la simple confrontation avec la réalité fait s’effondrer.
C’est donc bien peu que de dire qu’une crise de confiance durable s’est installée dans l’esprit des Français.
Pourquoi la France ne tire-t-elle pas les conclusions qui s’imposent de l’état de guerre avec Daesh, « l’État islamique », et de la vague d’attentats islamistes qui frappent notre pays depuis quelques années ? Il y a certes un problème juridique : Daesh n’est pas vraiment un État et l’on ne peut donc envisager, légalement, de guerre avec lui. Mais, pour reprendre les termes de notre constitution, sa menace justifierait une déclaration d’état de siège et des mesures judiciaires appropriées, comme en temps de guerre. Là où la mort s’invite elle-même par le moyen hideux du terrorisme, c’est agir avec miséricorde pour ses concitoyens que de neutraliser définitivement les assassins. Cela a été fait à la Préfecture de Police. Cela devrait pouvoir se faire aussi après un procès équitable.
Plus généralement, pourquoi la France ne tire-t-elle pas les conclusions qui s’imposent de l’état de guerre que l’islamisme mène de fait à notre pays, à nos coutumes, à l’héritage de notre histoire, qu’il veut transformer en un pays islamique, en coutumes islamiques, en un avenir islamique ? Là aussi, certains ergoteront, et se perdront en juridismes divers. Toucher à l’islamisme, ce serait attenter à l’islam, au vivre-ensemble, aux libertés individuelles, etc. Mais, alors que le fanatisme prépare les consciences au terrorisme, alors qu’il répand la haine de la France, des Français, des femmes, des mécréants, des Juifs, des ex-musulmans, c’est agir avec responsabilité et souci du Bien Commun que de faire fermer immédiatement toutes les mosquées « radicales », de mettre toutes les autres sous surveillance étroite, de chasser définitivement de notre pays les institutions des Frères Musulmans, des salafistes, des Wahhabites, de réviser fondamentalement notre politique vis-à-vis des puissances qui les soutiennent (Turquie, Qatar, Arabie Saoudite, etc.), et, plus généralement, d’exiger de tous les pays musulmans une explication approfondie quant à leurs intentions à notre égard[2].
Nous sommes d’autant plus furieux de voir nos autorités renoncer à leurs responsabilités, voire se rendre complices de la situation, que nous connaissons bien ce sujet de l’islam, de l’islamisation et des liens pervers que ces phénomènes entretiennent avec certaines puissances et idéologies occidentales. Et que nous tentons d’alerter ces autorités, d’alerter la société civile et de leur faire comprendre ce qui se joue sous nos yeux. Voilà plus de deux ans que nous avons publié le livre La Laïcité mère porteuse de l’Islam ?[3]. D’après les spécialistes il devait être accueilli par un silence de mort ou être attaqué à mort. Nous avons eu droit au silence, à une superbe dérobade, à une ignorance voulue, qui ne sont pas sans rappeler la façon dont ont été traités les signaux avant-coureurs que nous mentionnions au sujet du jihadiste de la Préfecture de Police de Paris. Nous montrons pourtant dans ce livre que l’on pourrait agir réellement contre le terrorisme islamiste et contre l’islamisme. Par exemple avec les mesures politiques de bon sens que nous venons d’évoquer. Et aussi, en particulier, par la critique fondamentale de l’islam, par la mise en lumière de son mensonge historique, de la nature de son projet politico-religieux et de son échec patent depuis deux siècles au moins.
Mais on se refuse à le faire. On ne veut pas comprendre. Ces études sont censurées de fait en France, de même que sont interdits les réels débats de fond et discussions contradictoires, et toutes les analyses qui ne s’inscrivent pas dans le cadre d’une Laïcité arrogante et de son mépris du fait religieux. La chappe de plomb idéologique se fait de plus en plus prégnante, tandis que se multiplient les procès en islamophobie et les pressions diverses – chasse aux sorcières, exclusion des média sociaux, censure… C’est aussi ce que nous expliquons dans ce livre. Notre pays est ainsi pris entre les mâchoires de l’islamisme et de la religion du Progrès. Le dramatique attentat de la Préfecture de Police de Paris en est à la fois un symptôme et l’annonce de troubles extrêmement graves. Il nous montre aussi que la solution ne viendra ni de l’État Potemkine, ni de son gouvernement Lichtenberg. »
P. Michel Viot
Odon Lafontaine
[2] Nous évoquons ici la « Stratégie de l’action culturelle islamique à l’extérieur du Monde islamique » ratifiée et poursuivie depuis 20 ans par les 57 pays musulmans regroupés au sein de l’Organisation de la Coopération Islamique. Elle vise très explicitement à islamiser les pays occidentaux par le contrôle des diasporas immigrées musulmanes. Jean-Frédéric Poisson en a proposé une étude approfondie (L’islam à la conquête de l’Occident, la stratégie dévoilée, Le Rocher, 2018) – cf. par exemple cet entretien : https://lanef.net/2019/01/02/lislam-a-la-conquete-de-loccident-la-strategie-devoilee ou cette émission https://www.youtube.com/watch?v=-bU-WQZrKDo
[3] La Laïcité mère porteuse de l’Islam ?, préface de Rémi Brague, éd. Saint-Léger-Les Unpertinents, 2017 ; voir la page Facebook associée au livre : https://www.facebook.com/lalaicitemereporteusedelislam/ et la chaine YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCBdNI-5fzYTWwku4_WJd65g