Annoncer l’Evangile du Christ ou ne pas l’annoncer : le renoncement de François
Lors d’une interreligieuse au Collège de Singapour, le vendredi 13 septembre 2024, s’adressant aux jeunes de Singapour le 13 septembre 2024, François leur a affirmé que « Toutes les religions sont un chemin vers Dieu ».
Un tel propos, qui ne pouvait que plaire à son auditoire composé de jeunes de toutes religions, est en continuité avec la Déclaration commune sur la Fraternité humaine, pour la paix mondiale et la coexistence commune, cosigné le lundi 4 février 2019, par le Pape François et le Grand Imam Ahmad Al-Tayyeb . Ce texte affirmait déjà que « le pluralisme et les diversités de religion […] sont une sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains ».
Nulle référence ou mention de Notre-Seigneur Jésus-Christ dans ce texte comme dans l’intervention de François à Singapour. Pourtant, Jésus l’a nettement dit : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean, 14, 6).
François dit, lors de la même réunion à Singapour : « “Mais mon Dieu est plus important que le vôtre !” Est-ce vrai ? Il n’y a qu’un seul Dieu, et nous, nos religions sont des langues, des chemins vers Dieu. Certains sont sikhs, d’autres musulmans, d’autres hindous, d’autres chrétiens, mais ce sont des chemins différents. » « Des chemins différents », nous y sommes hélas, ce n’est pas ce que dit le Seigneur : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi. »
Affirmer ce qu’affirme François est certes diplomatiquement habile, mais ce n’est pas le message évangélique. Alors même que la vie humaine est courte, a-t-il le droit de laisser sur des chemins différents des âmes pourtant désireuses de la vérité, des âmes créées par le vrai Dieu ?
Approuver « des chemins différents » de la foi chrétienne en Asie, près de terres où de nombreux martyrs ont versé leur sang au nom de Jésus-Christ, sauveur du monde, est-ce digne, est-ce juste ? Est-ce conforme à sa fonction papale ? Oui, en effet, on le voit, ce n’est pas sans raison que François a renoncé au titre de « Vicaire du Christ », le renvoyant aux oubliettes de l’histoire.
Aussi bien Jésus-Christ l’a dit aussi : « Celui donc qui m’aura confessé devant les hommes, moi aussi je le confesserai devant Mon Père qui est dans les Cieux, mais celui qui m’aura renié devant les hommes, moi aussi je le renierai devant Mon Père qui est dans les Cieux. » (Matthieu, 10, 32-33)
Guy Barrey
