Dieu n’abandonnera pas la France

lundi 10 août 2015
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Neuvaine pour la France
Méditation du Père Vincent Sauer



Posté le 16 avril 2015

« Quand le Seigneur veut sauver la France ou quand Il a un message important à lui donner pour lui rappeler sa vocation, Il passe souvent par un enfant : pendant la guerre de 100 ans, Il suscite en Lorraine une petite fille au cœur pur : Jeanne d’Arc ;
quand, au XIXe siècle, la France croit que le Salut vient par la science et que le Ciel n’existe pas, Il envoie sa Maman dans un village des Pyrénées auprès d’une fillette sans instruction : Bernadette ; alors que la France est de nouveau en grand danger en 1947, Notre Dame vient visiter la Touraine pour demander à 4 fillettes de prier pour la France et promettre du bonheur dans les familles.

(…) Si nous voulons que la France soit de nouveau fidèle à sa vocation de Fille aînée de l’Eglise, c’est tout simple : il nous faut redevenir comme des enfants ! Comme Jeanne, Bernadette, Jacqueline et les autres ! Des enfants au cœur pur et innocent, des enfants au cœur simple et obéissant, des enfants au cœur doux et humble !

Si nous voulons que quelque chose change en France, il faut certainement prier, mais il faut aussi que nous nous convertissions : « Si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux. » (…)

Maryam de Bethléem, entrée dans la Vie le 26 août 1878 va être canonisée par le Pape François le 17 mai prochain.

Dans une vision du 26 mai 1873, Jésus lui disait : « La France est le centre de mon Cœur. »

Et Maryam rappelait à un prêtre quelques années plus tard que "la France a fait trop de bien dans les missions pour que Dieu l’abandonne."

Dieu ne nous abandonnera pas !
Notre cher pays est dans son Cœur !

Que craignons-nous ? Si nous avons peur et manquons d’espérance, alors c’est que nous avons perdu notre cœur d’enfant, que nous ne faisons pas confiance à notre Père et que nous ne sommes pas assez petits pour qu’Il puisse faire son œuvre en nous, en France !

Un jour Maryam de Bethléem entendit Jésus lui dire : « Oui, Je ferai mes délices dans le sein de la France ; elle sera encore la reine de tous les royaumes. Mais avant, il faut que la France soit tout à fait rien, que Je sois à la tête des armées, afin que toutes les nations disent entre elles, de génération en génération : « Vraiment, c’est le Très-Haut qui est à la tête de la France. » Toutes les nations le crieront d’une même bouche, d’une même voix, sur le même ton, même les impies. »

D’abord l’épreuve, ensuite la victoire et les suites du triomphe : voilà la pédagogie de Dieu. D’abord la croix, ensuite la résurrection.

En France, nous vivons le temps de l’épreuve.

Mais ne craignons rien. Dieu est notre Père.
Nous sommes ses enfants. Soyons bien petits.
Si nous voulons être grands, soyons petits.

Si nous voulons que la France se relève et montre le chemin du Ciel aux autres nations, soyons des enfants, purs et innocents, simples et obéissants, doux et humbles.

Comme l’Enfant que Dieu met au milieu de nous, en France : connaissez-vous l’Enfant Jésus de Beaune ? Voilà l’Enfant que Jésus a mis au milieu du Royaume de sa Mère, la France.

Voilà le trésor qui pourra aider les français à changer pour devenir comme des enfants, comme l’Enfant Jésus.

Allons le prier, ce saint Enfant ! Allons dans son sanctuaire à Beaune, devant sa statue miraculeuse, si nous le pouvons !

Allons le contempler et l’adorer pour qu’il nous apprenne à être des enfants, des petits-bien-petits !

(...) Et la France se relèvera ».

Sources

la neuvaine

saints de France

Sainte Mariam (ou Maryam) Baouardy, Soeur Marie de Jésus Crucifié (1845-1878)

Née à Abellin, petit village situé entre Nazareth et le Mont Carmel, entrée au Carmel de Pau à 21 ans, elle prit le Nom de Sœur Marie de Jésus Crucifié. Elle participa à la fondation du Carmel de Mangalore en Inde, puis de celui de Bethléem où elle décéda dans sa trente-troisième année. Première sainte carmélite du Proche-Orient, elle a été béatifiée en 1983 et canonisée le 17 mai 2015.

« Elle aimait la France avec la tendresse et la ferveur d’une Syrienne et d’une palestinienne. On est surpris de la place que la France tenait dans ses préoccupations et le termes enflammés avec lesquels elle en parlait dans ses extases. La France dans ses visions était le Rosier, comme la Sainte Eglise était l’Olivier ».

Mariam de Bethleem

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