Saint Vincent de Paul et l’Islam : la charité chrétienne pour le salut des âmes
I. La situation
« Quand Vincent de Paul arrive au monde en 1581, près de Dax, l’Islam est depuis longtemps présent dans les mémoires et préoccupe les pouvoirs politiques par les menaces qu’il fait peser sur tout le bassin méditerranéen. Les Croisades, épopées prestigieuses, ont eu le grand mérite, malgré quelques dérives et abus condamnables, de refouler loin de l’Europe le flux puissant des pirates mahométans et des cavaliers d’Allah. Mais le danger est revenu et l’aventure conquérante du Coran assaille de toutes parts les pays chrétiens » [ ] « Au XVIIe siècle, les trois quart des côtes méditerranéennes, jadis entièrement chrétiennes, sont aux mains de l’Islam. L’empire ottoman ne cesse d’accroître sa puissance en colonisant les pays arabes. Il s’étend sur 2 600 000 km2 et devient à l’Est la menace permanente ; en face la chrétienté ne tient que par quelques abords : l’Espagne, la France, l’Etat napolitain, l’Etat pontifical, Gênes et Venise ». (extraits du livre "Saint Vincent de Paul et l’islam par le Père Y. M. Salem-Carrière, prêtre de la Mission, aux éditions DMM, 2015)
Les razzias, pillages, l’attaque des navires européens par les barbaresques mahométans conduisirent des dizaines de milliers de chrétiens à être réduits à l’état d’esclaves sur les côtes d’Afrique du Nord, d’Alger à Tunis et bien au-delà, et/ou de galériens sur les vaisseaux ottomans.
II. Sauver les esclaves chrétiens persécutés, parfois martyrisés, toujours durement maltraités, sauver leur âme en leur évitant de devenir des renégats, telle fut une des plus belles missions de charité de Monsieur Vincent et de la Congrégation de la Mission dont il fut le fondateur. Avec l’aide du roi Louis XIII et d’âmes charitables, telle la duchesse d’Aiguillon, il parvint à racheter, par des rançons, nombre de malheureux captifs.
III. L’histoire révèle ainsi que la mise en esclavage, la vente aux enchères sur les marchés de captifs chrétiens, ont été des pratiques courantes des mahométans, de même que la libération de certains d’entre eux, les plus chanceux, contre rançons venues de France.
L’organisation dite « Etat islamique au Levant » ou Daesh, acronyme arabe, n’a hélas rien inventé. L’histoire aurait dû nous alerter : à condition toutefois, bien sûr, que l’histoire vraie, les faits tels qu’ils se sont déroulés, soient enseignés, ce qui n’est plus le cas à présent.
IV. C’est bien l’insécurité permanente en méditerranée et ce que l’on nomme aujourd’hui des violations gravissimes des droits de l’homme qui ont conduit la France à intervenir en 1830 par la prise d’Alger, faisant ainsi enfin de la Méditerranée une mer tranquille et sécurisée.
La France serait bien en droit de demander des excuses publiques à l’Algérie actuelle pour les exactions, massacres, actes de piraterie innombrables, razzias, enlèvements de dizaines de milliers d’européens, commis par les barbaresques mahométans, durant des siècles, en mer méditerranée.
V. Pour renouer avec la vérité, on ne peut que recommander la lecture de l’ouvrage du Père Y. M. Salem-Carrière « Saint Vincent de Paul et l’Islam », paru en 2015 aux éditions DMM.
VI. Voir également La traite des chrétiens par les barbaresques musulmans des côtes d’Afrique du Nord et l’œuvre admirable conduite par les membres de l’Ordre de la Sainte Trinité et Rédemption des Captifs et l’Ordre de Notre-Dame de la Mercy
Site à consulter :
Jesus Christ en France Ordre de la Sainte Trinité
LE FIGARO - L’insoutenable photo de l’enfant kurde mort sur une plage de Turquie a conduit François Hollande à modifier la position de la France sur la crise des migrants. Que cela vous inspire-t-il ?
Michel ONFRAY - Penser une photo est déjà la chose la plus difficile qui soit car on ignore tout de ce qui a présidé aux intentions et au geste du photographe : pourvu qu’elle soit bonne, une photo est toujours une idée. De plus, on sait qu’à l’ère numérique, une photo peut-être une manipulation à la portée du premier venu. On ne sait donc jamais si une photo est ce qu’elle dit a priori ou ce que la légende lui fait dire. Il existe des détournements célèbres par les légendes. Ce que l’on sait, c’est que dans notre monde où n’existe plus que ce qui est montré dans un média, une photo bien légendée fait plus qu’un long discours argumenté.
L’émotion a-t-elle remplacé la raison ? Cela nous empêche-t-il de percevoir les véritables enjeux géopolitiques contemporains ?
Oui, bien sûr. Il faut des bons mots, des petites phrases, des images chocs avec lesquelles on retient bien plus volontiers son public qu’avec une longue analyse fine, précise, argumentée, savante. Un clou chassant l’autre, ce qui est majeur un jour cesse de l’être le lendemain. La religion de l’instant présent dans laquelle communient les médias exige qu’on renvoie l’histoire à la poubelle. L’histoire, donc la mémoire. Depuis 1983, l’Éducation nationale emboîte le pas, droite et gauche confondues. On croit que l’école à moins besoin de cours d’histoire que de cours de programmation informatique, on décide que les Lumières peuvent être facultatives dans les programmes scolaires (on n’en a plus besoin) et l’islam obligatoire (il faudrait le penser et l’école nous dit comment). On n’enseigne pas plus la géographie dans la perspective de la géostratégie. La géostratégie, la démographie, l’histoire passent pour des disciplines réactionnaires parce qu’elles disent ce qui est, ce qui a été et ce qui sera, alors que l’idéologie libérale qui domine, aussi bien sous Sarkozy que sous Hollande, préfère ce qui devrait être et communie dans ses fictions. Si un démographe travaille sur les taux de fécondité, il n’a pas encore produit un seul chiffre qu’il est déjà suspect de racisme. Nombre de questions sont désormais devenues impossibles à poser. Comment dès lors pourrait-on les résoudre ? Interdire une question, c’est empêcher sa réponse. Criminaliser la seule interrogation, c’est transformer en coupable quiconque se contenterait de la poser »
Source : Figarovox
Lettre d’un chrétien de Syrie