Ne pas confondre charité personnelle et charité publique
La charité personnelle est un devoir pour tout chrétien. Elle peut revêtir des formes très diverses et sublimes et l’histoire de l’Eglise et de ses saints le démontre pleinement. Mais les Etats et les gouvernants ont aussi à prendre en compte les impératifs liés à la sécurité intérieure et extérieure de leurs Pays. C’est ainsi que les Nations européennes, si elles veulent survivre sans dommages majeurs et sans risques d’affrontements internes graves, ne peuvent accueillir sans discernement et sans contrôles effectifs et stricts, des populations en très grand nombre.
L’ouverture des frontières des Pays européens et l’immigration de masse, incontrôlée, effectuée depuis un certain nombre d’années, accélérée au cours des derniers mois, conduit en effet à accroître gravement l’insécurité des populations et ne saurait dès lors être qualifiée d’acte de charité.
On sait notamment que des terroristes islamistes se sont glissés parmi les populations immigrées et que quelques-uns d’entre eux sont d’ores et déjà responsables d’attentats meurtriers, dont celui de novembre 2015 à Paris.
On sait aussi, depuis les émeutes de certaines banlieues en France en 2005, que nombre de ces populations immigrées musulmanes ne s’intègrent pas et ne souhaitent d’ailleurs pas s’intégrer dans leur Pays d’accueil.
Les gouvernants en poste portent ainsi une très lourde responsabilité en ignorant ces réalités et en imposant la poursuite de politiques d’immigration de masse, déstabilisantes à tous égards et porteuses de conflits graves. Que les chrétiens ne confondent donc pas charité personnelle et charité publique. L’Etat ne doit pas se comporter comme un individu. Rappelons nous la leçon donnée par Jésus : Rendons à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.
Bel exemple aussi d’un choix politique mesuré, posé dans le cadre d’accords internationaux, qui ne remet pas en cause l’équilibre et la sécurité d’un Etat.
Addendum 12h55 : le Vatican publie à l’instant un entretien du Pape qui confirme les deux lignes ci-dessus en cadrant l’action du Saint-Père qui reste conforme à la Doctrine sociale de l’Eglise et aux exigences d’un chef d’Etat :
"Toutes les choses ont été faites dans les règles : eux viennent avec les documents, les trois gouvernements –l’État de la Cité du Vatican, le Gouvernement italien et le Gouvernement grec- tout, ils ont tout inspecté, ils ont tout vu et ils ont donné le visa. Ils sont accueillis par le Vatican : ce sera le Vatican, avec la collaboration de la Communauté de Sant’Egidio, qui leur cherchera un travail, s’il y en a, ou [qui assurera] leur entretien… Ils sont des hôtes du Vatican, et s’ajoutent aux deux familles syriennes qui sont déjà accueillies dans les deux paroisses du Vatican (...)
Je n’ai pas fait le choix entre chrétiens et musulmans. Ces trois familles avaient les documents en règle, et on pouvait le faire. Il y avait par exemple, deux familles chrétiennes dans la première liste qui n’avaient pas les papiers en règle. Ce n’est pas un privilège. Tous les douze sont enfants de Dieu (...)
une des trois dimensions pastorales pour les familles en difficulté est l’intégration dans la vie de l’Église. Aujourd’hui, l’Europe doit retrouver cette capacité qu’elle a toujours eue d’intégrer (...)
Je comprends les gouvernements, ainsi que les peuples, qui ont une certaine peur. Cela je le comprends, et nous devons faire preuve d’une grande responsabilité dans l’accueil. Un des aspects de cette responsabilité est ceci : comment pouvons-nous intégrer ces gens et nous". »
Source de l’article sur le pape :
Lahire
Le salon beige