Dimanche de la Divine Miséricorde

mardi 7 avril 2015
par  Jean-François
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Dimanche de la Divine Miséricorde,
Le premier dimanche après Pâques
« toute âme qui se confessera (dans les huit jours qui précèdent ou suivent ce Dimanche de la Miséricorde et communiera, recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur peine » (Notre-Seigneur Jésus-Christ)



Le premier dimanche après Pâques, traditionnellement appelé dimanche « in albis » ou dimanche de Quasimodo, ou dimanche de saint Thomas, est le dimanche de la Divine Miséricorde.

Saint Jean-Paul II institua en effet cette fête le 30 avril 2000 à l’occasion de la canonisation de Sœur Faustine, célébrée, à la demande de Notre-Seigneur Jésus-Christ Lui-même, le premier dimanche après Pâques. Jean-Paul II mourut lors des vêpres de la divine Miséricorde, et, en l’honneur de sa dévotion à la Miséricorde divine, sa béatification eut lieu le 1er mai 2011 et sa canonisation le 27 avril 2014, deux dimanche de la divine Miséricorde.

Jésus a dit à Sr Faustine (Petit Journal, page 699) : « Ma fille, parle au monde entier de mon inconcevable Miséricorde. Je désire que la Fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma Miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde ;
toute âme qui se confessera (dans les huit jours qui précèdent ou suivent ce Dimanche de la Miséricorde) et communiera, recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur peine ; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoulent les grâces ; qu’aucune âme n’ait peur de s’approcher de moi, même si ses péchés sont comme l’écarlate. [...]

La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques. Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu’il ne se tournera pas vers la source de ma Miséricorde. »

Sainte Faustine

Marie Faustine Kowalska (1905-1938), polonaise, entra, à l’âge de 20 ans, chez les sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde et reçut, à la prise d’habit, le nom de sœur Marie Faustine. Elle ne vécut que 13 ans dans la Congrégation de Notre-Dame de la Miséricorde en remplissant de modestes charges de cuisinière, jardinière et sœur portière. La jeune religieuse eut de longues conversations avec le Christ, qu’elle retranscrit fidèlement dans son Petit Journal, à la demande de Jésus Lui-même, puis de ses confesseurs et avec la permission de sa supérieure.

La mission de sainte Faustine a consisté à :

• rappeler une vérité fondamentale de notre foi, révélée dans les Ecritures Saintes, à savoir que Dieu aime chaque personne d’un Amour Miséricordieux, même le plus grand pécheur.
• transmettre des formes nouvelles du culte de la Miséricorde Divine.
• inspirer un grand mouvement d’apôtres zélés de la Miséricorde Divine, mouvement qui a pour but de faire renaître la foi des fidèles dans l’esprit de la dévotion, c’est-à-dire dans une confiance évangélique d’enfance spirituelle en Dieu et dans l’Amour du prochain.

Mère Thérèse Rondeau et la Maison des Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde

La maison-mère des Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde se trouve en France, à Laval (Mayenne). Fondée par Thérèse Rondeau (1793-1866), une grande âme, modèle de charité, elle fonde une Maison ayant pour vocation d’aider les jeunes filles et femmes en difficulté. « J’adore tous les attributs de Dieu … mais sa Miséricorde me ravit par-dessus tout autre, je la bénis, je l’exalte de toutes les puissances de mon âme et je l’appelle sans cesse sur mes filles et sur moi. », disait Mère Thérèse Rondeau.

En 1862, arrivèrent à la Miséricorde, trois polonaises dont la Comtesse Ève Charlotte Potocka. Elles prirent l’habit religieux à Laval et repartirent en Pologne. A leur suite, dix jeunes filles polonaises, dont la maîtresse des novices de Sœur Faustine, vinrent à Laval prendre l’habit des sœurs de la Miséricorde et apprendre les bases de l’éducation de jeunes en difficulté. Les maisons de France et de Pologne furent unies en une seule et même Congrégation jusqu’en 1922. Mère Thérèse Rondeau est considérée comme la co-fondatrice de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde.

Le Christ de Miséricorde

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« Peins une image pareille à ce modèle et signe : Jésus, j’ai confiance en Vous ! Je désire que cette image soit vénérée tout d’abord dans votre chapelle, puis dans le monde entier. Je promets à ceux qui la vénéreront qu’ils ne périront pas. Je leur promets dès ce monde la victoire sur l’ennemi, mais surtout à l’heure de la mort, je les défendrai Moi-même, comme ma gloire. » Ces rayons, l’un rouge, l’autre pâle, ce sont l’eau et le sang que l’évangéliste saint Jean a vu sortir du côté du Christ après sa mort sur la croix (Jn 19, 34). Ils représentent les flots d’amour dont Jésus veut inonder l’humanité, le don gratuit et infini de sa miséricorde.

La Neuvaine de la Divine Miséricorde et le Chapelet de la divine Miséricorde

Jésus inspira à sainte Faustine d’écrire la neuvaine de la Divine Miséricorde et de la réciter avant la Fête de la miséricorde. On commence cette neuvaine le Vendredi Saint.

1er jour : Vendredi Saint : Demandons miséricorde pour toute l’humanité, particulièrement pour les pécheurs.

[Parole du Seigneur Jésus] Aujourd’hui, amène-moi l’humanité tout entière, et particulièrement tous les pécheurs, et immerge-la dans l’océan de ma Miséricorde. Ainsi tu me consoleras de l’amertume dans laquelle me plonge la perte des âmes.
[Prière de Sœur Faustine]Très Miséricordieux Jésus, dont le propre est d’avoir pitié de nous et de nous pardonner, ne regarde pas nos péchés mais la confiance que nous avons en ton infinie bonté. Reçois-nous dans la demeure de ton Cœur très compatissant et garde-nous en lui pour l’éternité. Nous t’en supplions par l’amour qui t’unit au Père et au Saint-Esprit.

Père Éternel, regarde avec Miséricorde toute l’humanité qui demeure dans le Cœur très compatissant de Jésus, et en particulier les pauvres pécheurs. Par la douloureuse Passion de ton Fils, témoigne-nous ta Miséricorde pour que sa puissance soit louée pour les siècles des siècles. Amen.

[On finit par le chapelet à la Miséricorde divine] On récite cette prière sur un chapelet.
Au début : dire le Notre Père, le Je vous salue Marie, puis le Je crois en Dieu.

Sur les gros grains du Notre Père (1 fois) : Père Eternel, je T’offre le Corps et le Sang, l’Ame et la Divinité de Ton Fils bien-aimé, Notre Seigneur Jésus Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.

Sur les petits grains du Je vous salue Marie (10 fois) : Par Sa douloureuse Passion, sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier.

A la fin (3 fois) : Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel, prends pitié de nous et du monde entier ».

faustina

Neuvaine complète de la divine Miséricorde

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Prières pour célébrer l’Heure de la Miséricorde (3 heures de l’après-midi

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Sœurs de la divine Miséricorde

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Sites à consulter

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hommage a la misericorde divine

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