Accueillir oui mais dans certaines limites qui, aujourd’hui, sont dépassées
France : multiplication d’actes criminels sous forme d’attaques au couteau : « Il va falloir que l’État se mobilise, bouge les choses », sinon « vers qui faut-il qu’on se tourne ? »
France : multiplication d’actes criminels sous forme d’attaques au couteau : « Il va falloir que l’État se mobilise, bouge les choses », sinon « vers qui faut-il qu’on se tourne ? »
En France, on déplore une multiplication d’actes criminels sous forme d’attaques au couteau, dont les grands médias parlent peu, voire pas du tout, et qui ne génère toujours aucun changement sérieux des politiques publiques afin de protéger enfin la population française, de plus en plus en situation d’insécurité.
La tante d’Adrien Perez, poignardé le 29 juillet à Meylan, près de Grenoble par Younes et Yanis El Habib pour avoir secouru une amie à la sortie d’une boîte de nuit où il venait de fêter son 26e anniversaire, dit ce que beaucoup pensent : « Il va falloir que l’État se mobilise, bouge les choses », sinon « vers qui faut-il qu’on se tourne ? »
L’immigration atteint en France des seuils critiques, notre Pays n’est plus en mesure d’accueillir dignement des migrants qui, de plus en plus nombreux, affluent de partout : il n’est qu’à voir Paris et les conditions dans lesquelles vivent un grand nombre de ces migrants pour en prendre la mesure, et ce, en dépit des mises à disposition de locaux, d’hôtels, etc. et de la répartition de ces migrants sur l’ensemble du territoire métropolitain.
Avec 9 millions de pauvres en France (selon le seuil de pauvreté de l’INSEE), une situation de l’emploi marquée par plus de 6,2 millions de chômeurs, toutes catégories confondues au second trimestre 2018, des grands hôpitaux dont les personnels sont débordés, des déficits publics abyssaux et non maîtrisés, une classe moyenne en voie d’appauvrissement accéléré, un large échec de l’assimilation d’une grande part des populations immigrées, un communautarisme manifeste, des attentats islamistes inquiétants et meurtriers, il est plus que temps de revoir une politique d’immigration devenue irresponsable et suicidaire. En même temps, il s’agit de promouvoir une politique beaucoup plus ambitieuse d’aide au développement des pays dont sont originaires ces migrants, tant par la voie bilatérale que multilatérale. La véritable charité est là, la volonté de contribuer au Bien commun et à la sécurité des personnes aussi.
Guy Barrey
« En France, cet été, les attaques au couteau occupent une part croissante dans l’actualité. Dernières en date : lundi 13 août, dans une rue de Périgueux, quatre personnes sont poignardées, dont l’une grièvement, par un demandeur d’asile afghan qui importunait des passants, notamment des jeunes femmes ; le même lundi soir, à Sarrebruck à la frontière franco-allemande, un groupe de « jeunes méditerranéens » blessent au couteau un videur près de l’Europa Galerie ; vendredi 10 août, deux gendarmes sont blessés au couteau, dont l’un très grièvement, à Vieux Boucau (Landes) par des voleurs, des gens du voyage qu’ils avaient surpris. A Genève, le 7 août, les agresseurs de cinq jeunes femmes à la sortie d’un night-club prennent la fuite dans une voiture immatriculée en France. A Paris, le 8 août, le passager d’un autobus qui circulait dans le XVIIIe arrondissement meurt égorgé par un autre passager, un cycliste auquel il avait fait remarquer qu’il ne devait pas monter dans le bus avec son vélo. La nuit suivante, aux abords de la garde de Melun, un jeune homme agresse au couteau des policiers qui l’abattent lors d’un contrôle de routine. A Saumur, le 4 août, c’est un boulanger-pâtissier qui est blessé d’un coup de couteau à la gorge par un jeune homme, mais s’en tire miraculeusement avec deux points de suture.
Ces agressions succèdent de peu au meurtre d‘Adrien Perez poignardé le 29 juillet à Meylan, près de Grenoble par Younes et Yanis El Habib pour avoir secouru une amie à la sortie d’une boîte de nuit où il venait de fêter son 26e anniversaire ; la même nuit, à Jarny (Marne), un jeune homme qui fêtait ses 30 ans est égorgé alors qu’il défend une jeune femme agressée pour avoir refusé de donner une cigarette. Cette liste n’est évidemment pas exhaustive. Si ces crimes ne sont pas des actes de terrorisme, leurs circonstances et leur modus operandi (notamment les « attaques au cou ») montre une contagion avec les procédés islamiques.
Dans Causeur, Anne-Sophie Chazaud s’alarme de cette « banalisation de la barbarie » de la part d’individus qui n’ont d’autre loi que la satisfaction de leurs pulsions (envie d’une femme, d’une cigarette…). Elle déplore qu’il se trouve encore des « penseurs » pour excuser leurs crimes en les posant en victimes de la société. Elle conclut par ce cri de la tante d’Adrien Perez, à l’issue de la marche blanche qui lui était dédiée : « Il va falloir que l’État se mobilise, bouge les choses », sinon « vers qui faut-il qu’on se tourne ? » »
Source : Association Marie de Nazareth
« L’homme soupçonné d’avoir égorgé un passager dans un bus parisien le 8 août, mis en examen et écroué jeudi, est un étranger en situation irrégulière, déjà connu des services de police pour différents types d’infractions.
Bruno Lafourcade analyse ce terrorisme de proximité :
"Dans le crime de masse, il appartient à la branche artisanale : c’est l’auto-entrepreneur de l’attentat, l’assassin du quotidien ; appelons-le le terroriste de proximité. Lui, il ne tue pas en se réclamant de Daesh, il n’a même pas besoin de crier : « Allahou akbar ! ». Non, lui, il va acheter un couteau de cuisine à Carrefour, et il poignarde sa voisine de quatre-vingts ans.
Avant, il a fait ses armes dans la drogue et la prédation, et s’est mêlé à d’autres ambitieux, qui tuent leur temps en tuant des individus isolés. Ils en choisissent un, blanc, lui demandent une cigarette, lui reprochent de les avoir regardés, et lui tombent dessus à sept ou huit, le tabassent et le laissent pour mort après lui avoir volé son smartphone et vingt euros. Si Anne-Sophie Lapix en parle, le lendemain, ce sera pour évoquer une « rixe » ou un « crime gratuit ».
Encouragé, notre homme lance donc sa petite entreprise. Encore une fois, ce n’est pas lui qui se fera sauter dans une salle de spectacle ou foncera dans une foule avec une estafette louée ; non, lui, il travaille dans le local : il essaie de violer une lycéenne à la sortie d’une boîte de nuit, et poignarde le jeune homme qui l’a défendue. Si Laurent Delahousse en parle, le lendemain, ce sera en évitant de dire son nom, sa nationalité, en indiquant qu’il est « déséquilibré », et en rangeant son attentat Leader Price parmi les faits divers.
Ce terrorisme artisanal, qui s’est tellement banalisé que nous ne voyons plus qu’il est du terrorisme, s’étend partout, désormais ; on le trouve à Périgueux, à Mons, à Châtellerault, à Dunkerque, à Aix, à Metz – partout, donc. Il continuera de prospérer tant qu’on le considèrera de façon isolée, seul dans son genre alors qu’il se produit tous les jours en France, tant qu’on jugera ces tueurs comme s’il s’agissait de types qui ont provoqué une bagarre dans un bal du samedi soir après avoir trop bu, tant qu’on refusera de les voir comme les membres du terrorisme islamiste, dont ils occupent un segment de marché en apparence moins spectaculaire que celui de leurs « grands frères » de Daesh, mais qui se révèle jour après jour plus meurtrier." »
Source : Salon beige