Défendre la vie « durant la vie et jusqu’à la fin », un devoir absolu pour le pape François
Il en appelle aux politiciens et déplore un « assassinat de masse »
Il en appelle aux politiciens et déplore un « assassinat de masse »
« Défendre la vie humaine « durant la vie et jusqu’à la fin », est un « devoir absolu » rappelle le pape François qui invite les politiciens à mettre la défense de la vie au centre de leurs programmes. Le pape a déploré un « assassinat de masse ».
Le pape a reçu, ce 2 février 2019 au Vatican, une délégation du Mouvement italien pour la vie, à l’occasion de la 43e « Journée pour la vie », dimanche 3 février, sur le thème : « Voici, je fais toute chose nouvelle » (Isaïe 43, 19).
Le pape François a précisé tout ce qu’implique cette défense de la vie dans tous les domaines « la santé, l’éducation, les opportunités de travail » : « tout ce qui permet à une personne de vivre dignement ».
C’est pourquoi il a lancé un appel particulier aux personnes engagées en politique non seulement pour que défense des enfants à naître soit la « pierre angulaire » de leur action pour le « bien commun », mais aussi pour que cela ne s’arrête pas là il s’agit aussi de leur « offrir un avenir et une espérance » : le pape cite implicitement le prophète Jérémie…
Le pape n’hésite pas à déplorer un « assassinat de masse » : « Dans votre action culturelle, vous avez témoigné avec franchise que tous ceux qui sont conçus sont enfants de toute la société et que leur assassinat de masse, avec l’aval des États constitue un grave problème qui mine les bases de la construction de la justice ».
Il a invité les politiciens à ne pas se laisser « conditionner par des logiques centrées uniquement sur leurs intérêts partisans ou immédiats », mais à « regarder plus loin », et « tout le monde », avec leur « cœur ».
Le pape a fait observer que le verset d’Isaïe rappelle « l’œuvre merveilleuse » du Créateur qui « génère quelque chose qui n’existait pas et qui porte en lui une beauté inattendue » et il a invité à l’émerveillement et non à la main mise.
Si la vie qui commence est violée, « ce qui reste n’est pas un accueil du don, reconnaissant et émerveillé, mais un calcul froid de ce que nous avons et de ce dont nous pouvons disposer ». La vie se réduit alors à un « bien de consommation ». Le pape a fait observer que cette « vision dramatique » engendre « de nombreuses souffrances ».
Il a invité à la confiance en Dieu pour réussir à inverser la tendance : « Nous continuons à agir, en connaissant nos limites mais aussi la puissance de Dieu ». Il a souligné l’engagement de nombreux jeunes au sein du mouvement et en Eglise.
Mais le pape a aussi souligné l’engagement en faveur de la vie de qui ne partage pas la foi car « la vérité du bien de la vie, est une valeur humaine et civile, et comme telle, elle demande à être reconnue par toutes les personnes de bonne volonté », quelle que soit sa religion. »
Mouvement italien pour la vie Présentation 2019 @ Vatican Media
Anita Bourdin
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