La peine de mort existe encore en France
Contrairement à ce que l’on avance souvent, la peine de mort existe encore en France. Elle existe pour les plus faibles d’entre nous : les enfants à naître, victimes d’interruption volontaire de grossesse (IVG)- terme fallacieux s’il en est-, certaines personnes en fin de vie et les personnes, telles Vincent Lambert, lourdement handicapées mais bien conscientes. Au nom de la compassion, on tue.
Prions pour Vincent Lambert. Prions Dieu afin de faire reculer cette « culture de mort » pour reprendre l’expression si juste de saint Jean-Paul II, et ces assassinats, perpétrés par la République au nom du bien, mais en réalité qui sont, tout au contraire, au service d’un plus grand mal.
Guy Barrey
De Cécile Edel, présidente de Choisir la vie :
« Depuis ce matin, la mise à mort de Vincent Lambert par arrêt de l’alimentation et de l’hydratation a commencé au sein du CHU de Reims. Les medias parlent de l’épilogue de l’affaire Vincent Lambert ». Cette « affaire » a un visage, celui d’un homme de 42 ans qui n’est ni malade, ni en fin de vie mais simplement lourdement handicapé, comme le sont 1 500 personnes aujourd’hui cérébro-lésées. Ne nous leurrons pas ! Aujourd’hui il s’agit de Vincent Lambert, demain, d’autres euthanasies vont pouvoir être pratiquées.
Nous sommes à un tournant de l’Histoire, un véritable basculement de civilisation.
Vincent Lambert a pleuré hier soir lors de la dernière visite de ses parents. Une vidéo bouleversante prise par sa mère atteste que loin de l’homme en état végétatif dépeint par les partisans de son euthanasie, nous sommes face à un homme dont les facultés motrices sont altérées mais qui demeure empreint d’émotions, de sentiments.
C’est le corps sans vie de son enfant qui sera rendu à sa mère d’ici quelques jours, à l’approche de la fête des mères si nous n’osons pas combattre ces bourreaux et nous opposer de toutes nos forces à cette mise à mort.
Pour cela, n’hésitons pas à inonder les standards de l’Elysée (01 42 92 81 00 ou laisser un message sur elysee.fr), du Chu de Reims (03 26 78 78 78), du secrétariat aux personnes handicapées (01 40 56 60 00) d’appels pour manifester notre ferme opposition à la sentence infligée à Vincent Lambert. »
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