Avortement, la culture de mort qui ne dit pas son nom
Avortement, le totem progressiste
Extrait d’un article rédigé par Liberté politique, le 25 novembre 2022
« Les débats autour de la constitutionnalisation de l’avortement n’ont pas lieu, faute d’opposants. A l’Assemblée nationale, seulement quelques députés ont décidé de contrer ce « gadget sociétal », illustrant le chemin qu’il reste à parcourir pour inverser la tendance…
Il y a cinq mois, la Cour Suprême des Etats-Unis mettait au pilori un arrêt vieux de près de cinquante ans qui sacralisait l’avortement. Cadeau a posteriori de la présidence Trump, la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire étasunien est dotée de juges majoritairement conservateurs et c’est donc sous la présidence Biden que cette victoire pro-vie a vu le jour.
L’indignation des milieux progressistes a traversé l’océan et s’est emparée de la France ! Les propositions de divers camps politiques visant à sacraliser l’avortement ont alors fleuri dans une surenchère toute médiatique. Aurore Bergé, pour la majorité présidentielle, y est allée de son couplet, réglant au passage ses comptes avec elle-même. Toute l’extrême gauche a suivi ainsi qu’une partie de la droite en quête de « respectabilité » sociétale. Une poignée de députés s’est opposée à ce texte, les autres doivent être incités à le faire et des initiatives pour les y pousser existent pourtant déjà. Il faudra savoir se souvenir du vote de chacun et garder à l’esprit que les catholiques qui votent ce type de textes doivent être prioritairement battus aux élections.
Ce texte gravant dans le marbre la loi Veil préfigure les débats à venir sur l’euthanasie. » Il illustre la culture de mort, dénoncée par le saint pape Jean-Paul II, qui est sous-jacente dans un certain nombre de réformes dites "sociétales". Ces lois "sociétales" sont directement contraires à la loi de Dieu, contraires au Bien commun, contraires à ce dont a besoin la France.
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