Immigrés illégaux : « Ce ne sont pas des réfugiés. C’est une invasion »

mardi 8 septembre 2015
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Immigrés illégaux : « Ce ne sont pas des réfugiés. C’est une invasion »



Ces propos, rapportés par le Washington Post, ont été tenus par Mgr Laszlo Kiss-Rigó, évêque de Szeged dans le sud de la Hongrie où ont transité des dizaines de milliers d’immigrés clandestins ces dernières semaines :

"Ce ne sont pas des réfugiés. C’est une invasion. Ils viennent ici en criant ‘Allah Akbar’. Ils veulent nous envahir. La plupart d’entre eux se comportent de manière très arrogante et cynique. Ils représentent en réalité une grave menace pour les valeurs chrétiennes et universelles du continent. Je suis totalement d’accord avec le Premier ministre (...) Le pape, en revanche ne connaît pas la situation."

La Hongrie est en première ligne dans la crise migratoire que traverse l’Europe et son premier ministre, Viktor Orbán, s’oppose à la Commission européenne sur ce sujet.
Addendum : Yves Daoudal a retrouvé une déclaration de ce même évêque le 28 juillet dernier sur Radio-Vatican, propos plus détaillés mais tout autant explicites :

"(...) Environ la moitié sont de fait des réfugiés, persécutés, des personnes menacées et vraiment dans le besoin, mais l’autre moitié sont des gens qui lorsqu’ils sont arrêtés on trouve qu’ils ont des téléphones portables et au moins 4 à 5.000 euros. C’est pourquoi nous devons être très prudents. Nous sommes obligés, en particulier l’Eglise, bien sûr, de donner toute l’aide humanitaire possible aux réfugiés et aux personnes dans le besoin, mais nous devons aussi réfléchir : la prudence doit toujours aller avec la charité, on ne doit pas les opposer (...) Mais nous devons aussi penser et chercher à nous protéger d’une certaine façon. Ce n’est pas un problème hongrois, c’est un problème européen ! Si personne ne fait rien, la situation va devenir de plus en plus dangereuse de jour en jour."

Philippe Carhon

Source :

le salon beige

« Les maires FN n’accueilleront pas d’immigrés clandestins »

Réponse ce matin de Marine Le Pen sur RMC à la question de savoir si les mairies FN allaient accueillir des immigrés clandestins que François Hollande a décidé d’accepter en France :

"Vous demanderez à leurs maires, mais non, je ne crois pas. Je pense que les mairies FN sont conscientes qu’elles ont en charge un lot important de misères, de pauvretés et de difficultés, et qu’elles réservent leur énergie à essayer de soulager la souffrance de leurs administrés. Or nous le disons et nous comme cohérents : nous ne pouvons plus accueillir personne. Nous sommes déjà ultra saturés.

Je pense que les réfugiés politiques sont ultra minoritaires. J’en veux pour preuve les images que je vois à la télévision. Moi, j’ai vu les images des clandestins qui descendaient, qui étaient emmenés en Allemagne de la Hongrie, etc. Eh bien, sur l’ensemble de ces images, il y a 99% d’hommes. Il y a une ultra minorité de familles. Or, moi je pense que des hommes qui quittent leur pays pour laisser leur famille là-bas, ça n’est pas pour fuir la persécution. C’est évidemment pour des raisons économiques (...)

Nous sommes confrontés à une immigration économique, une immigration d’installation qui est la conséquence du laxisme gigantesque de nos gouvernants successifs"

Source :

le salon beige

Nous aurons forcément parmi ces centaines de milliers de migrants des gens infiltrés par Daech"

Le député maire de Roanne dans la Loire était l’invité de France Bleu Saint-Étienne Loire ce mardi matin pour faire une mise au point après ses propos sur les réfugiés syriens qu’il veut bien accueillir "à condition qu’ils soient chrétiens". Il n’y voit aucune discrimination.

Yves Nicolin maintient les propos qu’il a tenus sur France Bleu Saint-Étienne Loire sur l’accueil des réfugiés syriens dans sa commune"à condition qu’il soit bien question de réfugiés chrétiens, qui sont persécutés, parce que chrétien en Syrie, par Daesh". Le député-maire de Roanne estime n’avoir fait "aucune discrimination religieuse". Il regrette uniquement l’interprétation que "certains média en ont fait".
"_Je dis juste que nous devons vérifier les bonnes intentions des migrants", précise Yves Nicolin. Le député-maire de Roanne met toujours en avant un impératif de sécurité : "J’ai une conviction, je suis là pour protéger mes populations. (...) Nous aurons forcément parmi ces centaines de milliers de migrants des gens infiltrés par Daech", dans la droite ligne de ces déclarations précédentes où il s’inquiétait de la présence de "terroristes déguisés".

Un texto à Nicolas Sarkozy

L’élu les Républicains a suscité de nombreuses réactions, surtout de l’indignation, le préfet de la Loire jugeant même utile de préciser à la fin d’un communiqué que "l’accueil ne saurait se faire sur une base discriminante, basée sur la religion, par exemple". Réaction balayée d’un revers de main pour Yves Nicolin : "Il est dans son rôle, le préfet a un discours très policé mais les préfets ils passent. Moi je suis élu depuis 20 ans" a t-il simplement rétorqué.

Interrogé sur le silence de la droite, Yves Nicolin raconte qu’il a adressé un texto à Nicolas Sarkozy. Le président de son parti politique ne lui a pas répondu. Rien d’anormal à ses yeux : "Je pense que ça lui prend du temps pour voir ce que les gens disent, écrivent sur ce sujet". Il n’y voit pas de gêne et conclut : "la droite est silencieuse parce que c’est un gros problème. Aujourd’hui vous avez d’une part les élus qui accueillent à bras ouverts et je trouve que c’est irresponsable, d’autres qui mettent des conditions et puis, l’immense majorité des élus qui ne disent rien !".
Lors de sa conférence de presse, le président de la République, François Hollande a annoncé que la France accueillerait 24 000 nouveaux réfugiés sur deux ans et que les maires des communes candidates sont conviés à une rencontre au ministère de l’Intérieur, samedi.

Site à consulter

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