NOTRE-DAME DES VICTOIRES
REFUGE DES PÉCHEURS
16 janvier, fête patronale du sanctuaire de Notre-Dame des Victoires
La basilique Notre-Dame des Victoires, dans le centre de Paris, à deux pas de la Bourse et d’établissements prestigieux, apparaît toute modeste et sobre. Il a d’ailleurs fallu près d’un siècle pour en achever la construction, tant l’argent manquait alors. Elle est le fruit d’un vœu du roi Louis XIII dit le Juste, vœu contracté après la victoire du siège de La Rochelle, place-forte des huguenots réputée imprenable.
Fondée les 8 et 9 décembre 1629, elle porte le nom de Notre-Dame des Victoires, à la demande expresse du roi Louis XIII, celui-là même qui consacra, le 15 août 1638, la France à la Vierge Marie, afin qu’Elle « soit couronnée à la tête par la main de Dieu, et aux pieds, par la main d’un Monarque français ». Cet acte solennel, dûment ratifié par toutes les autorités et institutions légales du Royaume, fit de la France le Royaume de Marie.
De simple église, le bâtiment fut érigé en basilique, tant les grâces et les bénédictions de la Sainte Vierge y ont abondé et y abondent. La Sainte Vierge tenant en ses bras l’Enfant-Jésus y fut couronnée en 1853, par le représentant du Pape Pie IX, désireux par là même de souligner l’importance de venir prier et honorer Marie en ce lieu consacré. Un an plus tard, le même Pape proclamait le dogme de l’Immaculée Conception. Au beau nom de Notre-Dame des Victoires fut ajouté celui de « refuge des pêcheurs », en témoignage du pouvoir de la Très Sainte Vierge de répandre ses grâces sur les pêcheurs et de leur permettre de vaincre tous les péchés qui les asservissent.
En 1637, la Vierge Marie apparaît au frère Fiacre, un fervent religieux augustin, de ceux qui desservaient l’église, et demande trois neuvaines, à Notre-Dame de Paris, à Cotignac et en l’église Notre-Dame des Victoires, afin que, par ces prières confiantes, un fils soit donné au roi Louis XIII et à son épouse, Anne d’Autriche. Les neuvaines faites, la Reine est enceinte puis, le 5 septembre 1638, accouche d’un fils, Louis, Dieudonné, le futur Louis XIV.
En 1836, après les désastres causés par la période révolutionnaire, alors que le manque de foi et de piété religieuse avait vidé les églises, y compris celle de Notre-Dame des Victoires, et que le pauvre abbé Desgenettes désespérait d’y retrouver des fidèles, il entendit une voix lui disant : « consacre ta paroisse au Très Saint et Immaculé Cœur de Marie ». Une association de prières en l’honneur du Très saint et Immaculé Cœur de Marie. Dès lors les grâces abondent, les fidèles affluent. Notre-Dame des Victoires devint alors le foyer d’une dévotion au Très Saint Cœur Immaculé de Marie, qui s’est étendue au monde entier et qui a rendu et rend célèbre dans le monde entier Notre-Dame des Victoires.
Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, alors enfant, vint y prier en présence de ses parents, avant de se rendre à Rome solliciter du Pape son entrée au Carmel de Lisieux. Le 13 mai 1883, au terme d’une neuvaine à Notre-Dame des Victoires, la petite Thérèse, âgée de 10 ans, est guérie d’une grave maladie. La Sainte en conçut toujours une dévotion toute particulière envers Notre-Dame des Victoires. Nombreux furent les hommes, femmes et enfants, qui vinrent et viennent prier Notre-Dame des Victoires. Aujourd’hui comme hier, les pèlerins viennent honorer et prier Notre-Dame des Victoires, en ce lieu Hautement habité. Ils y honorent aussi Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face, et ses parents, mis par l’Église au rang des bienheureux, à raison de leur vie héroïque dans le quotidien, pieuse et simple.
Site à consulter :
Site à consulter :
Coeur de Jésus,
percé par la lance,
qui nous aimez tant et qui voulez tant nous sauver,
faites que je vous aime à mon tour
et que je vous sois fidèle.
Pour cela, ô mon Sauveur tout aimant,
je viens me consacrer au Coeur douloureux
et immaculé de votre Mère bien-aimée.
Oui, sainte Mère de Dieu ;
je me consacre à vous entièrement,
pour toujours et je me confie
à votre Coeur douloureux et immaculé,
pour que vous m’inspiriez
et me dirigiez dans l’amour
et la reconnaissance à l’égard de votre divin Fils.
Faites que mon coeur ne soit plus un coeur égaré,
mais qu’il soit embrasé
au feu de votre propre Coeur,
pour s’attacher par-dessus tout à aimer
et à servir votre divin Fils.
O vous, les deux saints Coeurs
de Jésus et de Marie,
qui avez toujours été unis
pour opérer notre rédemption :
sauvez-moi ;
sauvez-nous ;
sauvez l’Église
et notre Patrie
et rendez mon coeur semblable aux Vôtres.
Amen.
Site à consulter :